jeudi 17 décembre 2009

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Cela règle beaucoup de probléme car ce livre est fait pour être lu par le plus grand nombre de personne afin d'influer sur la pression de l'opinion publique.

jeudi 19 novembre 2009

Article de Presse mois Août 2009

Accueil arrow Politique arrow ANNONCE- 2e édition du livre Le Sida est vaincu ; la vérité en marche
ANNONCE- 2e édition du livre Le Sida est vaincu ; la vérité en marche Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
11-08-2009
La première édition était parue en mars 2004 sous le titre Le Sida est vaincu, sous la plume de Jack Diop, conseil et représentant du Sénégalais, Ld, auteur d’une découverte d’un remède contre le Sida, depuis 2000. Cette fois-ci, Jack Diop, dans le cadre de la gestion de ce «dossier complexe et spécial», revient pour, com­me il nous l’a confié au cours d’une visite, «dévoiler à l’opinion publique sénégalaise et africaine, les découvertes» qu’il a «faites à l’issue de la première édition et lors des travaux de recherches et d’investigations réalisés depuis» et cela pendant cinq ans.

Un remède victime d’enjeux scientifiques et financiers

«Le moment est venu, pour moi, de dévoiler à l’opinion publique sénégalaise et africaine, les découvertes que j’ai faites à l’issue de la publication de la première édition («Le Sida est vaincu : la face cachée d’une découverte, parue en mars 2004) et lors des travaux de recherches et d’investigations réalisés depuis cette première publication.» C’est là, la trame d’un prochain livre signé par Jack Diop, con­seil et représentant de L.D, un tradipraticien dont le remède, comme le disait le Pr Emmanuel Bassène, qui dirige le département de Pharma­co­gnosie et de Botanique à la faculté de Pharmacie de l’Université Cheikh An­ta Diop dans Le Quotidien du mar­di 11 novembre 2003, «améliore le confort des Personnes vivant avec le Vih». Ce livre qui paraîtra bientôt contient des révélations ahurissantes, non pas sur le remède, mais sur l’utilisation et la destination de milliards de l’argent de la pandémie au Sénégal.
Jack Diop, l’auteur de cette édition enrichie par des travaux de recherches et des investigations, s’est particulièrement intéressé cette fois-ci à l’utilisation et la destination de beaucoup de milliards qui sont tombés sur le Sénégal dans le cadre de la lutte contre le Sida dont le remède, persiste-t-il, a été découvert par un tradipraticien dont les initiales sont L.D.
Après avoir rappelé que «c’est dans le cadre de la gestion de ce dossier complexe et spécial que j’ai été con­traint de publier le livre intitulé «Le Sida est vaincu». Et, ajoute-t-il, «au cours de la phase d’instruction de ce dossier, j’ai noté une face cachée de l’affaire ; d’où le sous-titre du livre : «La face cachée de la grande découverte sénégalaise.» Ecrit à la première personne du singulier, le livre de Jack Diop est «un recueil de faits et d’événements», mais aussi de «leurs analyses». Mais pour cette deuxième (ré) édition, il y a un autre sous-titre : La vérité en marche. Un sous-titre que l’auteur justifie par le fait que «la face cachée a commencé à livrer ses secrets à la suite de la parution de la première édition». Pour ce faire, Jack Diop s’appuie sur un faisceau de faits qui mettent en lumière des scientifiques, des hommes et des événements politiques, une manne financière à milliards sur fond d’enjeux autour de la découverte d’un remède contre un tradipraticien sénégalais.
400 MILLIARDS D’EUROS : LE POIDS DE L’INDUSTRIE DU MEDICAMENT
Dans le prochain livre de Jack Diop, également représentant du tradipraticien, s’invitent des sommités de la Médecine. Parmi elles, Eva Marie Coll Seck, le ministre de la Santé de l’épo­que, Professeur agrégé des Univer­si­tés. Jack Diop rappelle qu’«elle est ve­nue de l’Onusida où elle dirigeait le département Afrique, Caraïbe, Pacifi­que, Amérique Latine, Europe de l’Est, et Asie». Mme Eva Marie Coll Seck «a à son actif plusieurs années de pratique des services de maladies infectieuses au Sénégal et en Europe, ainsi que plusieurs publications de recherches». Il y a ensuite «le Profes­seur Souleymane Mboup, un agrégé des Universités». Jack Diop rappelle qu’«il est le premier scientifique qui a décrit le HIV de type 2 en 1985» et qu’«il dirige le laboratoire de virologie de l’Hôpital Aristide Le Dantec au Sénégal». Troisième sommité à s’inviter dans le prochain livre : le Pr Em­manuel Bassène, qui «fait partie des meilleurs pharmacognosistes du monde» et qui «dirige le département de Pharmacognosie et de Bo­tanique à la faculté de Phar­macie de l’Ucad».
Face à cette brochette de scientifiques évoluant dans le monde de la Médecine, un jeune sénégalais dont l’auteur du livre, Jack Diop, rappelle qu’il «a mis au point un remède con­tre le Sida depuis 2000». D’ailleurs, précise notre interlocuteur, «le dossier scientifique primaire de cette découverte a été remis en main pro­pre à Mme le ministre de la Santé (Eva Marie Coll Seck) en 2000 par l’un de ses anciens professeurs à l’Ucad». En plus, selon Jack Diop, «ce remède dispose d’une base scientifique solide (clinique, biologique, chimique), avec deux thèses de doctorat en pharmacie, soutenues depuis 2004 et qui garantissent notamment la non toxicité du produit».
Mais, le jeune tradipraticien sénégalais devra aussi faire avec une superpuissante industrie du médicament dont l’auteur du livre affirme qu’elle «veille sur sa poule aux œufs d’or : un marché de 400 milliards d’euros par an». Or, explique M. Diop, «nous avons une maladie, le Sida, qui est un état de déficience immunitaire qui occasionne la venue de toutes sortes de maladies. Nous avons un remède naturel qui tue le virus, que la thèse dominante, dit être responsable de cette déficience immunitaire, le Hiv. Le remède guérit aussi les ma­la­des du Sida». Le remède du Séné­galais constitue donc une menace pour ce marché de l’industrie du mé­dicament qui pèse près de 400 milliards d’euros.

Par Soro DIOP - sodiop@lequotidien.sn

Article de Presse Août 2009, Wade, Idy, l'argent de la pandémie

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A paraître - Le Sida est vaincu ; la vérité en marche : Wade, Idy et l’argent de la pandémie

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11-08-2009

Jack Diop, auteur d’un livre qui paraîtra bientôt -le manuscrit est terminé- soutient que pendant ces cinq dernières années, ses recherches, investigations et analyses, l’ont conduit à se demander si la brouille entre le Président Wade et son ancien Premier ministre Idrissa Seck n’a pas pour origine la manne de milliards du Sida qui s’est abattue sur le Sénégal après l’annonce de la découverte d’un remède contre cette pandémie par un tradipraticien qu’il conseille et représente. L’auteur soutient être parti d’un faisceau de faits, même s’il ne les révèle pas tous, préférant réserver la primeur aux lecteurs de son livre.

Dans cette partie de son livre dont il a accepté de lever un coin du voile, l’auteur du livre réédité sous le titre Le Sida est vaincu : la vérité en marche, croit trouver une explication à la pluie de milliards qui s’est abattue sur le Sénégal à partir de 2003. Pourtant, un an auparavant, rappelle-t-il, «le Sénégal a atteint son point d’achoppement à l’initiative Ppte (Pays pau­vres très endettés), mais n’a pas été retenu, même pour une annulation partielle de sa dette, alors que 18 pays africains étaient retenus pour des annulations de leurs dettes». C’est à la même année, précisément en juin, se souvient M. Diop, que «le Pr Eva Marie Coll Seck, alors ministre de la Santé, autorise des essais pré-clini­ques et cliniques à l’hôpital Uni­ver­sitaire de Fann», sur le remède de L.D. Puis, un an plus tard, en novembre 2003, «le ministère de la Recherche scientifique autorise des essais cliniques sur des dizaines de malades du Sida». Or, curieusement, souligne Jack Diop, c’est à partir de cette année qu’une averse de milliards tombe sur le Sénégal. «En février 2004, l’Union européenne lance, au Sénégal, en grandes pompes, le plus grand programme de santé du monde (600 millions d’euros, soit 383 milliards de FCFA), qui vise particulièrement des essais cliniques sur le Sida», relève Jack Diop. Ce dernier ajoute que «ce même mois, une crème des instituts de recherche français emboîte le pas à l’Union européenne pour financer des recherches sur le Sida». A l’épo­que, se souvient-il, son cabinet Jack Consulting, avait sorti un communiqué de presse «pour dénoncer une tentative de détournement du nouveau remède et pour annoncer la sortie d’un livre («Le Sida est vaincu : la face cachée d’une découverte»). Deux mois après, c’est «l’annulation du défilé du 4 avril qui devait se tenir à Thiès», un mois avant la sortie du livre, en mars 2004 précisément. Or, c’est «à la même période qu’intervient le limogeage de l’ancien Pre­mier ministre Idrissa Seck, pour une histoire de gros sous», fait remarquer Jack Diop. Ce dernier revient aussi sur «une audience, en juin 2004, entre le président de la République et l’inventeur du remède», en sa présence en tant que conseil de ce dernier. Lors de cette audience, Me Wade «décide d’instituer un collège de scientifiques sénégalais qu’il a appelé «L’équipe de Dakar», rapporte l’auteur du livre. Qui constate que «depuis lors, c’est le black-out total».

LES CHANTIERS DU SIDA
Face à ce black-out du Sénégal, Jack Diop rappelle que lui et l’inventeur du remède sont parvenus, en juil­let 2004, à signer un protocole de re­cherches avec IKS South Africa. Quel­ques jours après, le 29 juillet no­tamment, «le quotidien national Le So­­­leil annonce que la deuxième pha­se du programme de santé Pdis, fi­nancé par les bailleurs de fonds, sera d’un montant de 722 milliards de Fcfa». Et, ne dites pas à Jack Diop que la venue au Sénégal, «en septembre 2004 du Président Thabo Mbecki en compagnie du patron de IKS SA, de Frederik De Clerk et de partenaires financiers», était une simple coïncidence. Non plus que c’était un ha­sard, quand, à «cette même période, le Sénégal se voit annuler l’intégralité de ses dettes vis-à-vis du Club de Paris, du G8, de la Banque mondiale et du Fmi».
A côté de ces «faits», l’auteur met en corrélation l’éclatement de l’affaire des chantiers de Thiès, avec l’arrestation puis l’emprisonnement de l’ancien Premier ministre. Mais, Jack Diop, son auteur, n’emprunte pas, comme la presse, relève-t-il, le chantier d’une «cabale politique». Surtout après avoir lu «en septembre 2005, une révélation dans un article du quotidien L’Observateur intitulé : «Idrissa Seck avoue les véritables raisons de sa brouille avec Wade.» Dans cet article, rappelle M. Diop, Idrissa Seck déclarait : «Je n’ai touché à aucun sou de l’Etat du Sénégal. Ce sont des chèques dont le propriétaire est con­nu et sera connu de tous le moment venu.» Jack Diop, lui, a la certitude que «c’est pour éviter des poursuites que l’ancien Pm qualifie l’argent qu’il détient de fonds politiques». Toujours est-il, fait remarquer notre interlocuteur, qu’«en 2009, les juges de la Haute Cour de Justice prononcent le non-lieu total concernant les accusations de détournement de deniers pu­blics, lié aux grands travaux de Thiès». Jack Diop remarque que «Idrissa Seck refuse toujours de révéler aux citoyens sénégalais l’origine véritable de cet argent». Puis, de se poser ces questions: «Idrissa Seck a-t-il utilisé ce remède comme monnaie d’échange ? Le propriétaire des «chè­ques de Idrissa Seck», est-il le propriétaire du remède ?» Avant de répondre ainsi : «Les Sénégalais, les Africains et le monde ont le droit de savoir, car lorsque la Vérité est en marche…rien ni personne ne peut l’arrêter ; elle est seulement retardée.» Un retard que comblera la prochaine parution de son livre ? Une affaire à suivre…

Par Soro DIOP - sodiop@lequotidien.sn

Article de Presse Août 2009

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A paraître - Le Sida est vaincu ; la vérité en marche : Wade, Idy et l’argent de la pandémie

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11-08-2009

Jack Diop, auteur d’un livre qui paraîtra bientôt -le manuscrit est terminé- soutient que pendant ces cinq dernières années, ses recherches, investigations et analyses, l’ont conduit à se demander si la brouille entre le Président Wade et son ancien Premier ministre Idrissa Seck n’a pas pour origine la manne de milliards du Sida qui s’est abattue sur le Sénégal après l’annonce de la découverte d’un remède contre cette pandémie par un tradipraticien qu’il conseille et représente. L’auteur soutient être parti d’un faisceau de faits, même s’il ne les révèle pas tous, préférant réserver la primeur aux lecteurs de son livre.

Dans cette partie de son livre dont il a accepté de lever un coin du voile, l’auteur du livre réédité sous le titre Le Sida est vaincu : la vérité en marche, croit trouver une explication à la pluie de milliards qui s’est abattue sur le Sénégal à partir de 2003. Pourtant, un an auparavant, rappelle-t-il, «le Sénégal a atteint son point d’achoppement à l’initiative Ppte (Pays pau­vres très endettés), mais n’a pas été retenu, même pour une annulation partielle de sa dette, alors que 18 pays africains étaient retenus pour des annulations de leurs dettes». C’est à la même année, précisément en juin, se souvient M. Diop, que «le Pr Eva Marie Coll Seck, alors ministre de la Santé, autorise des essais pré-clini­ques et cliniques à l’hôpital Uni­ver­sitaire de Fann», sur le remède de L.D. Puis, un an plus tard, en novembre 2003, «le ministère de la Recherche scientifique autorise des essais cliniques sur des dizaines de malades du Sida». Or, curieusement, souligne Jack Diop, c’est à partir de cette année qu’une averse de milliards tombe sur le Sénégal. «En février 2004, l’Union européenne lance, au Sénégal, en grandes pompes, le plus grand programme de santé du monde (600 millions d’euros, soit 383 milliards de FCFA), qui vise particulièrement des essais cliniques sur le Sida», relève Jack Diop. Ce dernier ajoute que «ce même mois, une crème des instituts de recherche français emboîte le pas à l’Union européenne pour financer des recherches sur le Sida». A l’épo­que, se souvient-il, son cabinet Jack Consulting, avait sorti un communiqué de presse «pour dénoncer une tentative de détournement du nouveau remède et pour annoncer la sortie d’un livre («Le Sida est vaincu : la face cachée d’une découverte»). Deux mois après, c’est «l’annulation du défilé du 4 avril qui devait se tenir à Thiès», un mois avant la sortie du livre, en mars 2004 précisément. Or, c’est «à la même période qu’intervient le limogeage de l’ancien Pre­mier ministre Idrissa Seck, pour une histoire de gros sous», fait remarquer Jack Diop. Ce dernier revient aussi sur «une audience, en juin 2004, entre le président de la République et l’inventeur du remède», en sa présence en tant que conseil de ce dernier. Lors de cette audience, Me Wade «décide d’instituer un collège de scientifiques sénégalais qu’il a appelé «L’équipe de Dakar», rapporte l’auteur du livre. Qui constate que «depuis lors, c’est le black-out total».

LES CHANTIERS DU SIDA
Face à ce black-out du Sénégal, Jack Diop rappelle que lui et l’inventeur du remède sont parvenus, en juil­let 2004, à signer un protocole de re­cherches avec IKS South Africa. Quel­ques jours après, le 29 juillet no­tamment, «le quotidien national Le So­­­leil annonce que la deuxième pha­se du programme de santé Pdis, fi­nancé par les bailleurs de fonds, sera d’un montant de 722 milliards de Fcfa». Et, ne dites pas à Jack Diop que la venue au Sénégal, «en septembre 2004 du Président Thabo Mbecki en compagnie du patron de IKS SA, de Frederik De Clerk et de partenaires financiers», était une simple coïncidence. Non plus que c’était un ha­sard, quand, à «cette même période, le Sénégal se voit annuler l’intégralité de ses dettes vis-à-vis du Club de Paris, du G8, de la Banque mondiale et du Fmi».
A côté de ces «faits», l’auteur met en corrélation l’éclatement de l’affaire des chantiers de Thiès, avec l’arrestation puis l’emprisonnement de l’ancien Premier ministre. Mais, Jack Diop, son auteur, n’emprunte pas, comme la presse, relève-t-il, le chantier d’une «cabale politique». Surtout après avoir lu «en septembre 2005, une révélation dans un article du quotidien L’Observateur intitulé : «Idrissa Seck avoue les véritables raisons de sa brouille avec Wade.» Dans cet article, rappelle M. Diop, Idrissa Seck déclarait : «Je n’ai touché à aucun sou de l’Etat du Sénégal. Ce sont des chèques dont le propriétaire est con­nu et sera connu de tous le moment venu.» Jack Diop, lui, a la certitude que «c’est pour éviter des poursuites que l’ancien Pm qualifie l’argent qu’il détient de fonds politiques». Toujours est-il, fait remarquer notre interlocuteur, qu’«en 2009, les juges de la Haute Cour de Justice prononcent le non-lieu total concernant les accusations de détournement de deniers pu­blics, lié aux grands travaux de Thiès». Jack Diop remarque que «Idrissa Seck refuse toujours de révéler aux citoyens sénégalais l’origine véritable de cet argent». Puis, de se poser ces questions: «Idrissa Seck a-t-il utilisé ce remède comme monnaie d’échange ? Le propriétaire des «chè­ques de Idrissa Seck», est-il le propriétaire du remède ?» Avant de répondre ainsi : «Les Sénégalais, les Africains et le monde ont le droit de savoir, car lorsque la Vérité est en marche…rien ni personne ne peut l’arrêter ; elle est seulement retardée.» Un retard que comblera la prochaine parution de son livre ? Une affaire à suivre…

Par Soro DIOP - sodiop@lequotidien.sn

2ème article de presse 28 février 2004

ACCUEIL > ARCHIVES Le Quotidien

Edition du samedi 28 février 2004

Jack Diop, directeur de Jack Consulting, cabinet éditeur du livre : «Le Sénégal a eu une grande découverte, tout le monde doit le savoir»


(Photo: )

«La sortie du livre s’inscrit dans une stratégie bien précise. Vous savez qu’on a saisi le ministère de la Santé voilà maintenant deux ans, c’était en janvier 2002. Durant toute cette période, j’attendais, puisqu’il a été saisi officiellement, qu’il accepte de voir officiellement ce qu’il en est du dossier. J’attendais qu’il saisisse, donc, l’éventail de ces conseillers afin de traiter ce dossier. J’ai attendu et cela n’a pas été fait. Il y a eu des essais qui ont été faits, aussi, durant les mois de juillet et août. J’attendais aussi qu’à l’issue de ces essais, qu’ils disent précisément ce qu’il en est des résultats micro-biologiques et cliniques. Rien n’a été fait non plus. A l’issue de cela, il y a eu plus ou moins des blocages des résultats et d’autres essais sur 60 personnes qui devaient être faits. Je n’ai pas été d’accord parce qu’il n y a eu rien d’officiel toujours. Et j’avais édité un premier document que j’avais appelé «Ce que le Sénégal risquait de perdre». Cela aussi je l’avais remis à des autorités bien précises pour leur signaler que les intérêts nationaux sont en danger. Car en ce moment il y avait trop d’intérêts autour du projet pour les gens qui étaient au fait de cette découverte et qui tentaient de contrôler cette affaire. L’issue de ce document n’a pas eu le résultat que j’escomptais. C’est alors que j’ai contacté la presse pour faire connaître aux sénégalais les témoignages des scientifiques de Fann et la ministre elle-même afin qu’ils sachent que cette affaire existe. C’était le préalable et le terminus est le livre qui sort.»

POUR QUE NUL N’EN IGNORE

«Le livre dira aux Sénégalais que le Sénégal a eu une découverte, une grande découverte car elle concerne le monde et ce pays doit en jouir. L’Afrique doit en jouir. Ca tombe bien, le livre, je l’ai préparé depuis longtemps. Et au moment où il doit sortir, vous avez tous suivi les pays européens ces trois derniers jours, qui comme par hasard, décident de financer des essais cliniques à 383 milliards et au même moment où des essais cliniques doivent être faits sur le Pld. Ce qui motive ma sortie maintenant pour que cela s’arrête. Il va falloir que les Africains puissent jouir de leur liberté de créer, d’innover et de posséder, d’avoir une propriété. Que les chercheurs africains puissent bénéficier eux-mêmes du prestige que leurs collègues. Ce livre est d’abord adressé au premier des Sénégalais : le chef de l’Etat lui-même. Qu’il sache tout dans cette affaire. Qu’il y a des choses pas très catholiques qui se déroulent pour tenter de détourner. Parce que si un protocole d’accord est signé, dans le cadre des essais cliniques, il circulera et ses résultats d’essais nous appartiendront, soit exclusivement, soit en copropriété avec les quelques scientifiques. Jusqu’à présent l’inventeur lui-même, il n y a aucun document officiel qui le prend comme tel. Tout ce qui a été fait jusqu’à présent, je suivais tout heureusement, je veillais pour que l’inventeur n’apparaisse pas au devant de la scène. Les Français eux-mêmes, à travers certains de leurs instituts de recherches sont au courant de cette affaire. S’ils reviennent à la charge maintenant, c’est parce qu’ils savent et reconnaissent l’intérêt de cette découverte. Sinon, ils n’auront pas à donner des financements à des recherches cliniques, pourquoi pas à des recherches tout court, pour l’agronomie, l’agriculture, et ailleurs. Mais sur la tuberculose, le paludisme plus le Sida. D’autant plus que le Sida n’est pas une maladie mais une conséquence qui fait que toutes les maladies surviennent lorsque la personne perd toute immunité. Et toutes ces trois maladies sont traitées par le Pld. Et nous avons nos preuves.» «Je ne pense pas qu’un soutien des autorités aurait évité la rédaction et la publication de ce livre. Depuis le début, avec la première alerte citée avant, le dossier était destiné à un groupe restreint et non au grand public. On parle quand même du Sida, une grande affaire qui nécessite avant d’aller assez loin, en haut lieu de se réunir et de concerter pour savoir quelle stratégie adopter. Parce que nous avons actuellement ce que le monde entier recherche. C’est ce dossier que le Sénégal risquait de perdre. Si on avait eu les résultats escomptés peut-être qu’on n’en serait pas là aujourd’hui. C’est parce que le premier document n’a pas eu une issue favorable que j’ai décidé de m’adresser à l’opinion publique sénégalaise, africaine et même européenne, parce que le livre sera aussi édité à Paris.»

ESSAIS CLINIQUES

«Le dernier avis éthique et scientifique du Cnrs est celui du 11 novembre 2003, le jour où Le Quotidien a publié les articles sur l’affaire, Ils ont été déterminants d’ailleurs. Ce jour, le comité a décidé comme par hasard que c’est bon. Que les éléments étaient réunis pour continuer. Ce document est une preuve qui montre qu’il y a eu des choses concrètes. Il faut savoir qu’il y a eu d’autres essais cliniques qui ont été faits et je ne sais pas si le comité d’éthique en a tenu compte avec des autorisations mais il y a eu cinq personnes atteintes de Sida qui ont été traitées durant les mois de juillet et août 2002 et les résultats micro-biologiques n’ont pas été divulgués et ces personnes ont retrouvé leurs foyers. Celles qui sont restées au Sénégal y vivent bien et cliniquement elles vont bien. Mais les résultats ont été bloqués et la raison fournie par le Pr. Salif Sow à l’époque est qu’elles manquaient de réactifs. Ces blocages proviennent des personnes qui ont d’autres intérêts que ceux nationaux. Je les appelle les larrons des barons du Sida business, un petit groupe de scientifiques qui vit très bien d’ailleurs de ce business, qui se nourrit du sang infecté du Sida et qui bloque tout le processus. Car l’affaire ne pouvait pas être su au plus haut niveau au Sénégal et être bloqué. Ce n’est pas possible, le Sénégalais est beaucoup plus ambitieux que cela. Nos dirigeants sont très ambitieux. De toute manière, les gens qui vivent du Sida au Sénégal, on les connaît, ils sont soit ici ou à Genève en Suisse, de l’autre côté, qui font des tracés de conférence en conférence et ce sont les industries pharmaceutiques qui entretiennent ce beau petit monde. On les connaît tous, ce n’est pas pour citer des noms, mais ils vivent bien et dans le livre, les lecteurs se feront leur propre lecture.»

CONTACT AVEC LA PRESIDENCE

«Au niveau de la Présidence, j’ai transmis mon dossier à un de ses hauts fonctionnaires par le biais d’un de ses proches et l’écho que j’avais reçu et qu’un conseiller spécial du président était chargé de l’affaire. Cela ne me convenait pas comme réponse. Le premier que je voulais qu’il soit au courant est le président lui-même. C’est une affaire qui est trop importante pour qu’il n’en soit pas informé. Il faut qu’il le sache, que dans son pays il y a cette découverte. La réaction que j’attendais devait être beaucoup plus intéressante que celle servie car on parle du Sida quand même. Mais je pense sincèrement que le président de la République n’est pas du tout au courant. S’il était au courant, il est trop ambitieux pour accepter que les barons du Sida business, que les laboratoires des industries pharmaceutiques bloquent l’affaire. Et avec le livre, je suis optimiste, il sera au courant.»

CONTACTS INTERNATIONAUX

«Je suis basé en Europe et j’ai une équipe là-bas avec des amis Britanniques, Français qui ont travaillé avec moi dans cette affaire-là. J’ai eu des contacts Sud-africains et un peu partout en Europe aussi, mais je suis sénégalais. Et cette affaire, le jour où le Sénégal dira qu’il n’en veut pas, que ça vaut rien, c’est en ce moment là que je me retournerais ailleurs. Mais tant qu’il n y a pas de décisions claires, officielles des autorités sénégalaises sur cette affaire-là, je vais tout faire pour qu’elles prennent leurs responsabilités. Actuellement, il faut être responsable. J’ai eu des contacts au plus haut niveau et il y a des gens qui sont au courant à Oxford, à Londres, à Paris et en Allemagne mais je leur ai dit d’attendre que je travaille avec mon pays et son président et tant que je n’aurais pas sa réponse, je considère qu’il faut attendre. Pour ce qui est des scientifiques, je n’ai jamais eu de contact direct avec les scientifiques ici. Je suis l’affaire et je recevais chaque jour - je ne suis pas toujours au Sénégal, je suis à Paris et en Angleterre - toutes les informations qui venaient de ces scientifiques avec leur contact avec l’inventeur.»

PROTECTION DE LA DECOUVERTE

«Ça, soyez-en sûr. Ce qui est arrivé au Congolais qui avait trouvé un traitement, il y a de cela plus de dix ans, ne risque pas de m’arriver. Il avait disparu après un mystérieux crash d’avion, un accident. Dieu a fait que j’ai une lourde compétence de juriste et de gestionnaire. Je suis un Docteur en droit quand même. J’ai avancé pour les protections qu’il faut prendre, même au niveau physique. Avant ces genres de découvertes issues de la médecine traditionnelle, il a été facile de subir une ingénierie inverse, c’est-à-dire, lorsqu’on dépose un brevet, tout le monde peut copier. Donc, la sécurité qu’on a prise ce n’est pas au niveau du brevet, parce que ça c’est beaucoup plus complexe, c’est des études qui me dépassent. Mais physiquement, des sécurités ont été prises sur les noms des comptes, sur les procédés d’extraction et aujourd’hui, on ne peut pas toucher une personne dans l’équipe pour que cette découverte soit détournée. Tout a été sécurisé et ça a été mon premier cheval de bataille, la sécurisation de la découverte et des personnes.» cdiallo@lequotidien.sn

Cheikh DIALLO -


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Article de Presse 28 février 2004

Edition du samedi 28 février 2004 source Le Quotidien (Sénégal)

Publication d’une découverte sénégalaise sur le Sida : Autant que tout le monde le sache

La Face Cachée de la Grande Découverte Sénégalaise. C’est le livre qui sera publié dans la première quinzaine du mois de mars prochain par le cabinet d’affaires Jack Consulting. Avec en surtitre, «Le Sida vaincu», le bouquin sera une torche pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur un complot qui viserait un détournement ou le contrôle d’une découverte sénégalaise sur le Sida.

Un communiqué de la Société éditrice de la publication est revenu sur l’évolution de cette affaire qui est indifférente, semble-t-il, aux autorités compétentes locales, tandis que des mains étrangères jouent de coudées franches pour arracher la trouvaille à son «papa».

Le Pld est un traitement thérapeutique contre le Sida mis au point depuis plus de deux ans par un chercheur tradi-thérapeute sénégalais. Des essais cliniques, organisés les mois de juillet et août 2002 par le service des maladies infectieuses du Chu de Fann, sont venus mettre de l’eau dans le moulin de la découverte. Les résultats, s’ils ne sont pas connus du commun des Sénégalais, sont tout de même convaincants, avec plus d’une vingtaine de malades du Sida qui ont reçu avec succès le traitement. Autant, les preuves microbiologiques sont édifiantes, autant celles cliniques ont été déterminantes, aux yeux des chercheurs, pour pouvoir appuyer le Pld. Seulement, alors que les chercheurs et découvreurs s’attendaient à un accueil triomphal du côté des autorités sénégalaises et à un scepticisme au niveau des organismes internationaux, c’est, plutôt, l’effet contraire qui s’est produit, avec les bras ouverts des institutions internationales et un dos tourné comme réponse sénégalaise. Donc, deux dangers se présentent pour la découverte avec à droite un blocage local nébuleux et à gauche une tentative de détournement inavouée à l’européenne. Cependant, la position du cabinet Jack Consulting est affichée. «Cette affaire, (qu’il gère), previent-il, a subi plusieurs tentatives de blocage et détournement. Mais, (elle) continuera à résister.» Le message est on ne peut plus clair.

Comme preuve à leurs craintes, le cabinet cite, la dernière tentative de détournement ou de contrôle de leur découverte, par l’Union européenne, «utilisée comme cheval de Troie par l’industrie pharmaceutique», dans un programme déguisé en «partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques», avec 383 milliards de fcfa en apport.

Le cabinet dénonce le Sida business qui sévit, dans le pays dans l’ignorance de l’Etat et ses représentants, tout en mettant en garde contre les instituts étrangers comme l’Ird, l’Institut Pasteur, le laboratoire de l’Hald et le Cta du Chu de Fann qui travaillent de concert avec l’Union européenne.

cdiallo@lequotidien.sn

Cheikh DIALLO -

Article de Presse 28 février 2004


Edition du samedi 28 février 2004 source Le Quotidien (Sénégal)

Publication d’une découverte sénégalaise sur le Sida : Autant que tout le monde le sache

La Face Cachée de la Grande Découverte Sénégalaise. C’est le livre qui sera publié dans la première quinzaine du mois de mars prochain par le cabinet d’affaires Jack Consulting. Avec en surtitre, «Le Sida vaincu», le bouquin sera une torche pour éclairer la lanterne des Sénégalais sur un complot qui viserait un détournement ou le contrôle d’une découverte sénégalaise sur le Sida.

Un communiqué de la Société éditrice de la publication est revenu sur l’évolution de cette affaire qui est indifférente, semble-t-il, aux autorités compétentes locales, tandis que des mains étrangères jouent de coudées franches pour arracher la trouvaille à son «papa».

Le Pld est un traitement thérapeutique contre le Sida mis au point depuis plus de deux ans par un chercheur tradi-thérapeute sénégalais. Des essais cliniques, organisés les mois de juillet et août 2002 par le service des maladies infectieuses du Chu de Fann, sont venus mettre de l’eau dans le moulin de la découverte. Les résultats, s’ils ne sont pas connus du commun des Sénégalais, sont tout de même convaincants, avec plus d’une vingtaine de malades du Sida qui ont reçu avec succès le traitement. Autant, les preuves microbiologiques sont édifiantes, autant celles cliniques ont été déterminantes, aux yeux des chercheurs, pour pouvoir appuyer le Pld. Seulement, alors que les chercheurs et découvreurs s’attendaient à un accueil triomphal du côté des autorités sénégalaises et à un scepticisme au niveau des organismes internationaux, c’est, plutôt, l’effet contraire qui s’est produit, avec les bras ouverts des institutions internationales et un dos tourné comme réponse sénégalaise. Donc, deux dangers se présentent pour la découverte avec à droite un blocage local nébuleux et à gauche une tentative de détournement inavouée à l’européenne. Cependant, la position du cabinet Jack Consulting est affichée. «Cette affaire, (qu’il gère), previent-il, a subi plusieurs tentatives de blocage et détournement. Mais, (elle) continuera à résister.» Le message est on ne peut plus clair.

Comme preuve à leurs craintes, le cabinet cite, la dernière tentative de détournement ou de contrôle de leur découverte, par l’Union européenne, «utilisée comme cheval de Troie par l’industrie pharmaceutique», dans un programme déguisé en «partenariat des pays européens et en développement sur les essais cliniques», avec 383 milliards de fcfa en apport.

Le cabinet dénonce le Sida business qui sévit, dans le pays dans l’ignorance de l’Etat et ses représentants, tout en mettant en garde contre les instituts étrangers comme l’Ird, l’Institut Pasteur, le laboratoire de l’Hald et le Cta du Chu de Fann qui travaillent de concert avec l’Union européenne.

cdiallo@lequotidien.sn

Cheikh DIALLO -


Eclatement de l'affaire le 11 Novembre 2003

Un tradipraticien améliore le confort de Pev/Vih : La face cachée d’un dossier

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L’ex-ministre de la Santé Awa Marie Coll Seck a laissé un dossier qui fait du bruit. (Photo: Le Quotidien)

Le limogeage du ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr Awa Marie Coll Seck serait-il lié à une autre raison que celle jusque-là connue et avouée par elle-même, à savoir qu’elle a fait les frais de sa neutralité politique ? Des sources proches d’un dossier sur les résultats à base de plantes sur des personnes vivant avec le Vih/Sida par un tradipraticien sénégalais soupçonnent que ce dossier, qui a atterri à la présidence de la République, figure parmi les séries causales de sa non-reconduction dans le deuxième gouvernement du Premier ministre Idrissa Seck. A l’insu de l’ex-ministre de la Santé ? Voici, en tout cas, la face cachée d’un dossier inconnu du grand public…

Quelque part dans les tiroirs du ministère de la Santé et de la Prévention, de certains services sanitaires et autres laboratoires sénégalais, circule un dossier victime d’une sorte d’omerta sur fond d’enjeux à la fois scientifiques, politiques et financiers. Ce dossier contient ce que l’un de nos interlocuteurs proches des milieux sanitaires sénégalais appelle «une découverte révolutionnaire dans le traitement des Pev/Vih» (Personnes vivant avec le Vih/Sida).

Tout a commencé vraiment vers le début de l’année 2002, quand le Pr Seydouba Konaté, accompagné de LD, a été reçu en audience par Madame Eva Coll Seck. L’objet de cette audience était un dossier dans lequel il est fait état de «l’évolution clinique extraordinaire de six personnes vivant avec le Vih (Pv/Vih) qui avaient suivi un nouveau traitement inventé par LD». Le ministre de la Santé, le Pr Awa Marie Coll Seck avait alors transmis le dossier au Pr Salif Sow du service des maladies infectieuses du Chu de Fann, nous informe une source proche des services sanitaires. Une information confirmée par l’ex-ministre de la Santé et de la Prévention, Awa Marie Coll Seck.

«Il y a environ huit mois, le Pr Seydou Ba était venu me voir avec le monsieur en question, je les ai reçus pour leur dire que c’est très bien parce que nos parents se sont toujours soignés avec des plantes. Je leur dis qu’il fallait toujours continuer les recherches, d’aller à Fann pour l’expérimentation, et de s’occuper d’un protocole avec un Comité d’éthique qui voit tous les projets, parce que, quand même on ne peut pas se permettre de donner des médicaments comme ça à des personnes.» Ces propos, que nous avons recueillis auprès de l’ancien ministre de la Santé et de la Prévention, s’ils sont assortis de quelque prudence scientifique, n’en établissent pas moins l’existence du dossier qui lui a été soumis au cours d’une audience.

Des essais pré-cliniques ont été organisés sous la houlette du Pr Pierre Bassène, laborantin du Chu de Fann (voir encadré). Ces essais avaient pour but de déterminer la toxicité du produit ; en d’autres termes, de voir si l’être humain peut le prendre sans danger, ainsi que son impact sur le virus du Sida.

Certaines sources proches du milieu médical soutiennent que «les résultats des essais pré-cliniques ont été très satisfaisants.» Elles établissent que des essais cliniques ont concerné cinq personnes vivant avec le Vih/Sida du service des maladies infectieuses du Chu de Fann durant les mois de juillet et août 2002. De quoi susciter donc l’intérêt de l’Ird, un des principaux fournisseurs d’antirétroviraux pour l’hôpital de Fann. Selon une source très au fait du dossier, plusieurs services agissant dans ce domaine ont été alertés par «les révolutions cliniques des cinq malades» suivis mensuellement.

«L’Institut Pasteur aussi a été alerté par des Pv/Vih du groupe du Pr Konaté qui ont fait des analyses dans leur laboratoire», indique la même source. Mais joint au téléphone, le 29 octobre 2003, à 15 heures, la secrétaire de M. Perrin du Laboratoire de l’Institut Pasteur nous signifie que ce dernier n’aimerait pas nous parler au téléphone. «Alors, demandez-lui, s’il peut me fixer rendez-vous alors.» Quelques minutes plus tard, la secrétaire, Mme Rose Assogba, nous apprend que M. Perrin ne souhaite répondre sur ce dossier.

Cette attitude semble confirmer une information de notre source pour qui, «à l’issue de ces essais, le ministre de la Santé n’a pas voulu fournir les résultats, ni à l’inventeur ni à ses conseillers, mais voulait organiser d’autres essais sur un groupe de 60 Pev/Vih». Il semblerait alors que le conseil défendant les intérêts du tradipraticien aurait refusé cette deuxième phase d’essais qui ne revêtait aucun cachet officiel. Notre interlocuteur fait dans une plus grande précision en parlant de l’élaboration d’un document intitulé : «Ce que le Sénégal risque de perdre : l’affaire Ld». Plus précise encore, elle déclare que «ce document a été transmis durant le mois de février 2003 à la présidence de la République et retraçait les péripéties de cette affaire depuis que le ministère a été saisi», non sans faire «ressortir les risques que court le gouvernement du Sénégal devant les puissances étrangères, particulièrement la France». Comme pour soupçonner le puissant lobby du Sida-business derrière cette affaire. En haut lieu donc, il aurait été décidé durant le mois d’avril d’instruire le dossier devant un Comité d’éthique, à charge pour celui-ci de rendre un rapport sur les essais réalisés par le Chu de Fann.

Interrogée sur l’atterrissage de ce dossier à la présidence, l’ex-ministre de la Santé et de la Prévention, le Pr Awa Marie Coll Seck affirme n’en avoir pas eu connaissance jusqu’à sa sortie récente du gouvernement. Elle a tenu tout simplement à faire certaines précisions. Elle soutient avoir juste à son niveau «indiqué la démarche à suivre en mettant», à l’issue d’une audience, «le Pr Seydouba Konaté en compagnie du tradipraticien, avec les techniciens, parce que c’est un problème technique».

L’ex-ministre de la Santé déclare ainsi les avoir envoyés auprès du Pr Salif Sow, du service des maladies infectieuses de Fann. Elle note toutefois que «le Pr Konaté a été impressionné parce qu’il a vu à Fann». C’est pour ensuite, en tant que spécialiste, plaider pour un «nécessaire recul», instruite elle-même par les résultats qu’elle avait elle-même «obtenus auprès de malades du Sida qui ont mis dix ans avant de mourir». «Il faut être extrêmement prudent. Il faut faire des analyses très scientifiques. Il y a quelque chose sans doute avec les tradipraticiens, mais il faut un nombre de malades très élevés sur une longue période», explique l’ex-ministre de la Santé. Pour la suite du dossier, elle n’en a pas été informée jusqu’au moment où elle a quitté son poste dans le gouvernement.

De quoi alors aller chercher du côté du ministère de la Santé et de la prévention pour savoir où est le dossier hérité de l’ancienne équipe. Là, le Cabinet du ministre nous renvoie auprès de Samba Cor Sarr, que secrétaire du Conseil national de recherches en santé qui héberge le Comité d’éthique qui devait plancher sur le dossier.

Samba Cor Sarr confirme que «ce dossier a été effectivement examiné en Conseil d’éthique le 27 avril 2003 et que les conclusions ont été transmises au Pr Salif Sow du service des maladies infectieuses». Le Comité d’éthique a demandé, selon lui, «des informations complémentaires sur la méthodologie, surtout la randomisation, la constitution du groupe et l’échantillon».

Il s’agit alors pour le Comité d’éthique d’avoir plus de précisions sur les résultats des dosages faits par les Pr Emmanuel Bassène et Faye du laboratoire de Fann. Cela d’autant plus, aux dires de Samba Cor Sarr, que ceux-ci «ont tout simplement fait des esquisses. D’autres demandes ont été faites, touchant la dimension éthique». «Il a été demandé d’intégrer les mêmes considérations éthiques qui sont l’ISAARV (système de traitement anti-rétroviral expérimenté au Sénégal) et dont le principe éthique a déjà été validé».

Le secrétaire du Conseil national de recherches en santé parle aussi de demandes formulées pour la réception d’«informations complémentaires». Est-ce que ce dossier est bien dans les bureaux de la présidence de la République ? «Je ne sais pas. Nous avons reçu le dossier par l’entremise du Pr Sow. Il a été programmé le 27 août et ce sont là les conclusions qui en sont sorties. Nous n’avons pas d’informations sur le circuit», soutient Samba Cor Sarr.

Les propos d’une source proche du dossier semblent établir que l’instruction de l’affaire par un Comité d’éthique viendrait de la présidence de la République. «Le rapport, dit-elle, est sorti trois jours avant la démission de Idrissa Seck et de son gouvernement et Awa Marie Coll Seck n’a pas été rappelé.»

A tort ou à raison, notre interlocuteur lie la sortie de Mme le ministre de la Santé à cette affaire, alors que jusque-là, sur la foi de l’aveu de celle-ci, sa non-reconduction tient à sa non-appartenance politique.

Puis, notre interlocuteur décidément peu convaincu de la seule thèse du non-engagement politique de l’ex-ministre, se demande si «le président Wade n’a pas mal supporté que Mme Ewa Coll ait décidé de ne pas l’informer de cette grande découverte et s’il n’a pas profité de la démission du gouvernement pour écarter cette forte personnalité, qui, de par son expérience dans le monde médical, allait l’empêcher de devenir la vedette dirigeant en maître absolu cette affaire .»

Des informations à confirmer ou à infirmer font état de la transmission des résultats de la découverte du tradipraticien «à l’Oms et au Cnrs pour débuter des études et des tests à l’échelle mondiale». En tout cas, le constat de notre interlocuteur est que «depuis sa nomination, le nouveau ministre de la Santé suit Wade dans tous ses déplacements, en Afrique du Sud, à New York où le président a eu des séances de travail avec le secrétaire général de l’Oms, au Japon et en France».

Il faut préciser que nous avons vainement tenté de joindre le Pr Salif Sow, ainsi que le Pr Seydouba Konaté, aujourd’hui à la retraite et qui serait établi quelque part à Grand-Dakar où nous nous sommes rendus sans pouvoir le localiser. Nous ne désespérons d’avoir leur lumière sur cette affaire

Soro DIOP

vendredi 6 novembre 2009

Chapitre XIV LE ROI ET LE BUTIN

Livre disponible à la librairie de France
( à Abidjan)


Je vais vous raconter une petite histoire.
Je ne pourrais donc pas commencer sans le préalable d’usage : “Toute ressemblance entre cette histoire et des faits ou personnes connus n’est que le fruit du pur hasard”.

Il était une fois, il y a de cela des milliers d’années, sur le continent appelé le Négusland, une petite République appelée Galubuur. Ce petit Etat l’était par sa taille, mais jouait un rôle très influent dans le comté.
Le Négusland était un continent très riche en matière première et disposait d’une civilisation plusieurs fois millénaire, mais depuis quelques six cent ans, Négusland était la proie des peuples du continent voisin le caucasland très pauvre en ressources naturelles.
Cependant, Galubuur n’avait pas été doté par dame Nature de ces richesses, il faisait partie des exceptions qui confirmaient la règle. Mais ce pays regorgeait de la première des ressources naturelles « les ressources humaines de qualité » dans tous les domaines.
Pendant des dizaines d’années un homme politique, nommé Buur, le plus populaire des opposants au Roi de l’époque, alors se battait et disait à qui voulait l’entendre qu’il était l’homme qu’il fallait pour le pays. Il se réclamait pannéguslandisme et voulait un Super Etat Fédéral qui regrouperait tous les Etats du Négusland.
Vers la fin de sa carrière politique, après des dizaines d’années dans l’opposition, Buur finit par être nommé Roi du GaluBuur.
A la même période où Buur prenait le pouvoir par les urnes en l’an 1 de la Révolution, un citoyen de Galubur venait de terminer des recherches le SIDA vaincu 237 La vérité en marche
intenses qu’il menait pour trouver un remède contre la terrible épidémie de SIDAN (Système Inventé pour la Destruction des Autochtones de Négusland) qui menaçait l’humanité mais surtout était en train de décimer le Négusland qui était le plus touché.
L’heureux chercheur s’appelait Aliph, il descendait d’une grande lignée de savants en ce qui concerne le savoir du Laam , il était très modeste et s’habillait humblement, à son accent on voyait qu’il ne parlait pas la langue courante de la capitale le Libyen. Il appartenait au clan de Khoussam qui habite l’extrême Est du pays.
Durant l’an 1 de la révolution donc, Aliph venait de boucler ses recherches, et il avait fini de le tester en fin de chaîne sur des êtres humains, le virus du SIDAN tremblait alors, car un mélange secret à base de plantes venait de signer sa mort certaine.
Les plantes étaient cueillies à Gaïa, à l’intérieur des terres où coulaient les eaux qui prenaient leur source dans la fontaine de jouvence.
Alors que plus de deux dizaines d’années s’étaient écoulées, aucun laboratoire, ni chercheurs n’arrivaient à bout du virus qui avait déjà enterré plusieurs millions d’individus.
C’est alors qu’Aliph alla voir le vizir de la santé de Gallubuur pour l’informer de son invention (le Koun) en compagnie d’un homme de science qui avait validé la nouvelle formule médicamenteuse.
Le vizir de la santé avait reçu la nouvelle avec joie, d’autant plus que l’information était accompagnée d’une bonne documentation et de preuves cliniques, biologiques qui venaient d’un homme de métier.
Le vizir de la santé a rejoint le gouvernement de gaalubuur alors qu’il dirigeait le département du SIDAN à l’OMS (l’Organisation Mondial du SIDAN). Le vizir a alors contacté le service des maladies infectieuses pour que des essais pré cliniques et cliniques puissent se faire pour mieux cerner le produit, quant à son niveau de toxicité et son niveau de réponse biologique.
Alors que les scientifiques venaient d’avoir leurs premiers résultats propres, le vizir de la santé était troublé, en fait la découverte était d’autant plus importante que géostratégique, car elle menaçait les intérêts de la première industrie au monde qui brassait un chiffre d’affaire annuel de plus de 400 milliards de Corie intercontinentale.
Le Sidan regroupait en elle-même plusieurs maladies, car elle n’était pas à vrai dire une maladie mais un état. Cet état de dégénérescence immunitaire favorisait l’attaque de l’organisme par tout ce que la nature connaissait le SIDA vaincu 238 La vérité en marche
d’agents pathogènes et c’est là que survenait la fin fatale : la mort.
Un marché très juteux s’était organisé autour du SIDAN et des maladies infectieuses ; il pesait à lui seul 20 milliards de Corie Inter /an ).
Ce marché était tellement lucratif que l’Etat le plus puissant au monde le Cowboyland, avait vu son Roi, Blinton 1er, porter au pouvoir grâce à l’argent de cette industrie, comme jadis l’argent du pétrole l’avait fait pour son prédécesseur.
Les intérêts financiers étaient donc stratégiques et très importants ; cependant à côté de ce bénéfice financier pesaient des intérêts aussi importants : le bénéfice moral.
Les Caucaselandiens faisaient croire aux Néguslandiens que leurs terres étaient maudites par les dieux et ce, depuis le début de la création par une malédiction, et leur intelligence (si on pouvait l’appeler ainsi) était tellement inexistante qu’elle ne pouvait enfanter que de nouvelles épidémies, des guerres et des actes de barbarie à la limite de l’imagination.
Donc le vizir était troublé par cette découverte, car les pays qui détenaient la science des médicaments et le marché étaient très puissants, et c’est d’ailleurs eux qui fournissaient aux pays de Négusland l’argent nécessaire pour diriger leurs populations.
Le vizir de la santé alla décharger son fardeau vers une pointure du pouvoir qui avait facilité sa nomination (le fantôme). Ce dernier lui posa la question suivante :
- Est-ce que Birima Boye est au courant ?
- Non pas encore ?
Birima Boye est celui qui dirigeait en solo, le fameux lobby de la CNLS (Comité Nationale de Lutte contre le Sidan). En réalité, cet individu concentrait entre ces mains des milliards de francs galubuuriens, pour assurer la promotion et le marketing du Sidan et des produits liés.
Birima Boye était très puissant, même les politiciens le courtisaient pour recevoir des subsides, on le craignait, il dirigeait le puissant lobby du Sidan business durant les deux dynasties qui se sont succédées, il ne dépendait aucunement du Roi, il était même plus puissant que les politiques
qui ne pouvaient pas le commander, car il dépendait directement des argentiers caucaslandiens du Roi.
Il déclinerait probablement des postes de vizirats dans le régime tellement, son poste au CNLS lui rapportait.
C’est lui qui distribuait les parts du gâteau en finançant ça et là des projets de lutte ou de prévention contre le Sidan, en fait il organisait le tapage le SIDA vaincu 239 La vérité en marche
marketing du Sidan et de son marché, il fallait que tout le monde sache que la pandémie était toujours là, il fallait assurer l’existence du marché.
Mais avec la découverte du Koun, le pouvoir de Birima Boye allait disparaître comme la neige au soleil.
C’est ainsi que le (fantôme) alla voir Birirma Boye, pour lui proposer un Deal après lui avoir présenté le dossier du vizir de la santé : « Nous voulons notre part du gâteau, sinon le Koun allait frapper ».
Birima Boye présenta le fantôme à ses patrons qui lui remirent le prix de son silence et de sa collaboration.
C’est ainsi que la Comite Nationale de Lutte Contre le Sidan est passée Conseil National de….
Avec ce nouvel organigramme le Chef des vizirs est désormais le Boss de Birima Boye qui est passé secrétaire exécutif du Conseil, c’est ainsi que le chantage des politiques a fini par avoir raison de l’intouchable Birima Boye et de ses mandants. Les malades du Sidan pourront toujours continuer à crever, les politiques n’en ont rien à f…..faire
Tout juste après ce changement, le Galubuur changea de Chef des vizirs, ce dernier fut remplacé par le fantôme qui détenait, alors un petit trésor politique et des recommandations venant de la Gauland qui souhaitait profiter de cette aubaine pour rattraper le Kaizer-land et le Milord-land. Le tout nouveau Chef des vizirs allait donc piloter ce qui allait devenir « l’affaire Koun Faya Koun"
Le nouveau Chef des vizirs était un jeune loup aux dents longues, sûr de lui et très ambitieux ; il était sûr qu’il lui revenait de prendre la relève de Buur malgré la multitude de prétendants.
Le jeune loup comprit alors que cette nouvelle donne, ce remède miracle, risquait de changer l’architecture de l’économie mondiale, il s’aperçut qu’il venait de recevoir entre ses mains l’instrument qui pouvait lui assurer la succession de Buur.
- Etes-vous sûr que ce médicament est bon ? Demanda-t-il à son vizir de la santé
- Oui !
- J’en suis sûr, la science ne ment pas, la réponse est binaire 0 ou 1.
- C’est qui l’inventeur ?
- Un paysan analphabète en gaulandais, un tradipraticien insignifiant, mais il garde toujours en secret le nom des plantes.
- Ceci n’est pas grave on finira par le savoir le moment venu.
- Qui est au courant de l’affaire ?
- L’équipe du service des maladies infectieuses et un vieux professeur.
- Il faut garder le secret, et continuer d’en savoir plus sur le nom des plantes et circonscrire l’étendue de ceux qui savent.
On était déjà au milieu de l’an 2 de la révolution et des essais cliniques sur des patients atteints de Sidan avaient été organisés par le vizir de la santé ; ces essais étaient surveillés de près par ce dernier et son Chef des vizirs, mais durant les tests, les Gaulandais de l’IRDD (Institut de Recherche pour le Développement de la Dépendance) étaient mis au parfum.
Ils ont commencé eux aussi à jouer leur partition et à profiter d’une brèche : ils ont compris que les scientifiques, comme les politiques essayaient de jouer solo avec leur propre mafia, rien ne les empêchait alors de jouer leurs cartes propres. Ils ont ainsi récupéré beaucoup d’informations
durant cette période et transmis à leur centrale de renseignements des tonnes de données.
Vers l’an 3, alors que les malades des essais étaient tous guéris et rentrés chez eux, tous les résultats avaient été bloqués par le service des maladies infectieuses.
C’était alors l’extase totale et l’euphorie dans le cercle privé qui avait préparé ce piège qui devait ensevelir Aliph, pour lui subtiliser sa découverte.
Mais un combat interne existait entre les scientifiques Galuburriens d’une part et d’autre part entre eux et ceux de la Gauland (IRDD).
Finalement ils conclurent un accord, ils avaient décidé de faire d’autres essais sur 2 groupes de 40 patients.
Lorsqu’une meute de loup affamée tombe sur un bébé antilope perdu et blessé, il y a souvent une bagarre entre eux et ne font même pas attention à l’objet de leurs bagarres, car ils se disent que celui-là son sort est déjà jeté, mais réglons d’abord les comptes avec les concurrents.
C’est à peu près dans cette situation que les comploteurs étaient en face de Aliph et son Koun, il ne faisait même pas attention à lui, pire ils le méprisaient.
Durant tout ce temps là donc, pendant presque trois ans, il semblait que le Roi n’était pas au courant de cette histoire que gérait un petit groupe avec le vizir de la santé, son vizir de tutelle, le baron du Sidan business et quelques scientifiques, en collaboration avec les gaulandais.
Un Plan avait été établi…
Pendant que ce petit groupe de criminels forts de leur assurance que personne ne pourra venir déranger leur plan, et qu’ils avaient « tous » les pouvoirs pour le réaliser, ils ne pouvaient pas savoir que Aliph avait le conclu un accord avec un jeune conseiller inconnu et insignifiant qui devait assurer la sécurité de sa propriété : le Koun.
Ce jeune conseiller Galuburrien s’appelait Katteb, il avait « travaillé » le dossier et suivait l’affaire en faisant des voyages entre le Negusland et le Caucasland où il vivait depuis des années.
Katteb avait compris ce qui se passait et savait qu’un complot s’organisait pour détourner les intérêts de son client, mais il avait aussi compris que les comploteurs étaient prêts à tout et avaient les dents longues. Le jeune conseiller avait aussi flairé que le Roi était peut être floué et que probablement tout se passait sur son dos.
C’est ainsi qu’il entreprit la tactique de la bonne vieille stratégie : « Diviser pour mieux régner ».
Katteb rédigea un document intitulé : « Ce que Galubuur risquait de perdre » qu’il remit au Chef des vizirs d’abord, à des membres de la famille du Roi, et au secrétariat de la Monarchie, en respectant l’ordre de la hiérarchie.
La réaction ne s’est pas fait attendre. Contre toute attente, le vizir de la santé fut limogé et toute la presse se demandait pourquoi, car il n y avait aucune raison connue à cette époque. De plus, dans l’unanimité des témoignages, il faisait du bon travail.
Ce limogeage montrait que Buur n’était pas informé, Katteb venait d’avoir ses premiers résultats, son document a dû faire son effet. Le Roi a alors sanctionné le vizir de la santé à cause de son silence suspect sur un dossier d’enjeu mondial.
Le vizir de la santé, pour sa défense soutenait qu’il avait saisi son vizir hiérarchique le Chef des vizirs.
Devant ce limogeage le Chef des vizirs dit à son complice: “Laisses- moi du temps, le Roi j’en fais mon affaire quand il va se calmer tu pourras tranquillement revenir par la fenêtre”.
A ce moment de la crise, le Roi voulait en savoir plus, c’est ainsi qu’un faux inventeur et une fausse histoire sont entrés dans la danse.
Le Chef des vizirs dans la panique et le désordre venait de créer de toute pièce un film et avait choisi ses propres acteurs. Malgré l’entrée en jeux de Katteb, le conseil d’Aliph l’inventeur, les putschistes voulaient vraiment détourner la propriété de cette grande découverte et restaient convaincus qu’avec leurs pouvoirs, ils auraient le dessus sur l’inventeur et son conseil.
Un inventeur créé de toute pièce a été présenté au Roi. Un mur avait alors été dressé entre le Roi et l’équipe de Katteb, il y avait une et une seule version dans l’affaire Koun Faya Koun.
Le Chef des vizirs, reconnut devant le Roi : « Sir, j’avais été effectivement saisi par mon vizir de la santé, mais j’étais en train de réunir les preuves
de la véracité de cette découverte, avant de vous les présenter ».
Pour mieux faire accepter sa version, il avança à son Roi que des recherches avancées ont été menées et qu’il y a même une puissance Caucaslandienne qui est intéressée et que l’inventeur était prêt pour vendre, il m’a accordé la liberté de négocier en son nom. Je suis son représentant,
il m’a donné carte blanche.
Le Roi savait que si le Gallubuur voulait exploiter ce remède, il allait certainement recevoir la foudre des industriels du médicament qui utilisent leurs états caucaslandiens pour sanctionner en fermant les robinets d’investissements, aides bilatérales et multilatérales. Mais il savait aussi que s’il venait à se savoir qu’il a participé à un complot visant à tirer des profits personnels et oublier l’épidémie qui continuait de faucher des millions de néguslandais et surtout les femmes et les enfants qui étaient les plus exposés, cela pourrait à jamais entacher gravement sa royauté et même après sa mort.
Après réflexions, le Roi se dit : aussi importante soit elle, cette découverte est privée, c’est son propriétaire qui décide et je ne pense pas que cela se saura, je me débrouillerai pour circonscrire cette découverte.
A ce moment là ceux qui sont venus l’informer de cette découverte ne lui ont pas dit qu’eux-mêmes l’ont été grâce à un jeune consultant à travers un document intitulé « Ce que Gallubur risque de perdre ».
Ils lui ont seulement dit que grâce à leur travail et leur efficacité ils ont découvert ce grand dossier.
Un Etat caucaslandien le Gauland était principalement intéréssé, et comme leur industrie pharmaceutique était à la traîne loin derrière les états caucaslandiens leader, il voulait utiliser cette découverte pour devancer tout le monde.
Le Chef des vizirs a mis le Roi dans la confidence : « Nous avons une offre de cadeau de la part de la Gauland : des centaines de milliards de FG, ils veulent le Koun ». Nous pourrons le partager avec l’inventeur et constituer des fonds politiques pour anéantir l’opposition et gagner les élections.
En plus ils sont prêts pour financer des programmes de grands travaux publics, ils ont même décidé d’annuler la totalité de la dette bilatérale et plaider l’annulation des dettes multilatérales.
Les yeux du Roi brillaient…
De plus j’avais démarché quelques milliardaires larabéens, je leur ai dit que c’est un très grand « Cheikh » qui a reçu cette révélation d’Allah et que cela fera avancer leur religion dans le monde.
Le Roi savait qu’en acceptant cela, ils allaient satisfaire leurs propres intérêts politiques et artisans mais allaient sacrifier les intérêts de la population.
Pire, il savait que les malades du Sidan allaient encore attendre des années encore pour espérer avoir leur remède, probablement qu’ils n’ allaient jamais avoir leur remède efficace à 100%, car l’industrie du médicament vend de la santé et n’aime pas les remèdes. Cette crainte du Non
remède était d’autant plus vraie que le Sidan touchait plus les habitants du Négusland que ceux du Caucasland.
Qu’à cela ne tienne !
Si l’inventeur est d’accord pour vendre, après tout, c’est sa propriété….Il venait de se donner une bonne conscience afin de pouvoir sans état d’âme organiser un banquet copieux sur fonds de sidan business.
Les éléments constitutifs du crime contre l’humanité et génocidaire, le plus terrible et le plus ignoble que la race humaine ait connu, étaient en train d’être réunis.
Les centaines de milliards avaient été partagés en trois parts : une pour le faux inventeur, les deux autres pour le Roi et Chef des vizirs.
Cependant, en dehors de l’accord avec la Gauland, des accords parallèles avaient été scellés avec des groupes pharmaceutiques, qui eux aussi avaient versé une rançon pour ne pas que le Koun soit mis sur le marché.
Dans certains pays riches du Négusland très touché, on avait aussi noté des tractations secrètes.
Les puissances de Caucasland productrices de médicament faisaient alors les yeux doux à Buur, les dettes publiques étaient annulées, les travaux publics financés, de nouveaux crédits accordés, Buur recevait des décorations et distinctions honorifiques ça et là entre l’an 3 de la révolution et
l’an 5.
Les milliards coulaient vraiment à flot à Gallubuur et on en dépensait à tour de bras. Tout cela s’est fait sur le dos du vrai inventeur, du peuple Galluburien et des Neguslandais.
Katteb comprit alors que la guerre avait été déclarée par les comploteurs et que son client et lui étaient probablement des ennemis à éliminer, car les politiques sont entrés malgré eux dans un engrenage tel que la solution était l’élimination de tous ceux qui pourraient mettre à nu leur crime cynique.
C’est alors que l’idée de la publication d’un manuscrit a été adoptée par Katteb, pour sauver des vies, sa propre vie et celle de Aliph, des millions de vies, car les malades du sidan aussi avaient le droit à la vie, ce droit même que la magouille des politiques avait foulé des pieds.
Le livre fut édité pour le compte de son auteur Katteb et publié. Le processus d’édition a été fait sans aide extérieure aucune et avec toutes les difficultés du monde, mais finalement le livre vit le jour.
Avec cette publication le compte à rebours du processus d’implosion de la plus terrible des bombes économiques, que l’humanité n’ait jamais connu, venait d’être enclenché : la bombe du Koun.
Durant la semaine où le Roi a reçut son exemplaire de livre, le Chef des vizirs a été limogé à la surprise de tout le monde, une histoire de détournement de denier public avait été évoquée, concernant ce qui est devenu « l’affaire des grands chantiers de Pékéss ».
Plusieurs autres personnes avaient été limogées, dont le grand maître des services secrets de Gallubuur, l’ambassadeur de Gauland, le vizir de l’intérieur et bien d’autres.
En réalité ce qui s’est passé, c’est que le Roi est devenu très vulnérable et exposé avec la publication du livre, car son deal risquait de faire jour, et pire encore, son Chef des vizirs lui a menti en lui présentant un autre inventeur et maintenant, le vrai avec son conseil étaient en train de saisir le monde.
Après le limogeage, le Roi réclamait au Chef des vizirs une sorte de « remboursement du non dû » qui portait sur la part du faux inventeur mais aussi sur celle du désormais ex homme de confiance. Comme c’est le Chef des vizirs qui supervisait les collectes, c’est donc lui qui savait exactement le montant ainsi récupéré.
Le Chef des vizirs qui savait que le Roi ne pouvait le poursuivre pour le remboursement d’un « Butin » refusa de rembourser un seul centime, d’autant plus qu’il savait qu’il n’avait plus le pouvoir et que sa seule garantie était l’argent qu’il avait injustement accumulé. Il se précipita pour dissimuler toutes les traces de ce butin.
Un an après le limogeage, Katteb continuait toujours sa campagne solitaire d’information avec son livre il avait même scellé un partenariat avec l’Etat le plus puissant du Négusland, le ZuluKunda, qui était aussi l’état le plus atteint du sidan.
Il n’a pas été difficile pour cet Etat de valider les prétentions du Koun. En fait, la chimie avait besoin de moins d’une minute pour donner des résultats positifs ou négatifs d’une réaction concernant une extraction liquide sur une cible pathogène.
Sachant qu’il ne pouvait obtenir de son ex vizir l’argent qu’il lui demandait de restituer, l’affaire des chantiers de Pékess finit par envoyer celui-ci en prison.
Mais le Chef des vizirs a pourtant cherché à tordre aussi le bras au Roi, en donnant des indices, en parlant de « partage du butin » dans un célèbre CD qui avait été distribué à la presse.
Cependant, durant cette période, personne ne voulait entendre parler de l’origine réelle de ce butin qui commence à bruler les mains, mais toute l’opposition et les média souhaitaient parler de cabbale politique destiné à éliminer un concurrent au Roi et à son fils.
L’ex Chef des vizirs s’est engouffré dans cette brèche et a utilisé son butin pour alimenter cette propagande.
L’un des impacts recherchés par la publication du livre fonctionna magnifiquement : le drainage dans la capitale de Gallubuur de toute la crème de l’espionnage des pays du caucasland, afin que tout le monde sache qui est le vrai propriétaire et que le monopole de l’information échappe à
Galubuur et éviter ainsi qu’il l’utilise comme monnaie d’échange au profit de ses intérêts privés.
Aucune puissance Caucaslandienne ne va vouloir qu’une autre s’approprie à elle seule cette découverte, les puissances leader dans le domaine pharmaceutique vont vouloir assurer la conservation de leur domination sur les autres, qui elles, vont vouloir avec cette découverte rattraper sinon dépasser les leaders.
Le Caucasland a une culture mercantile de compétition et de domination et cela Katteb l’a bien compris. Maintenant le Koun était devenu un objet de convoitise et il est donc devenu public, car les représentations des monarchies ont toutes transmis l’information.
Le pouvoir savait désormais qu’il avait perdu le contrôle du Koun, désormais on savait qui étaient les vrais propriétaires et comment ils ont échappé aux machinations des politiques et des scientifiques galluburiens.
Le département d’Etat du Cowboyland (l’Etat le plus puissant du Caucasland) a dépêché Condolsa Vice la dame de fer du Département d’Etat, elle était accompagnée du boss de Tsizer, le leader galactique de l’industrie pharmaceutique, pour annoncer la couleur, ils sont venus sous
le couvert d’une conférence internationale. Le Cowboyland allait financer la construction à Gaalubuur un grand centre économique, dans le site de Gamniadio, avec un tissu industriel de pointe, notamment des laboratoires de médicament.
Cette visite a été précédée par celle du Président du Cowboyland.
Le Zuluukunda a dépêché son vizir des services secrets à Galubuur après la visite du Roi Chakala accompagnée d’une forte délégation, la Gauland a dépêché son vizir de la santé qui a annoncé la construction d’infrastructure industrielle de production de médicament. Cette visite avait été précédée aussi de celle du Président Gaulandais.
Le bras de fer avait commencé entre les deux blocs du Caucasland, la nouvelle et l’ancienne terre pour le contrôle du Koun, le zulukunda qui était l’Etat le plus puissant du Négusland (très affecté par le sidan) était au milieu de cette confrontation.
Quelques mois après l’emprisonnement du Chef des vizirs, l’affaire des chantiers de Pékéss ne convainquait toujours pas, car le dossier était vide.
Buur savait qu’il ne pouvait faire traîner le dossier longtemps sans procès, mais il savait que s’il allait en jugement il allait perdre, car ce serait un non lieu. En fait, Buur n’a jamais réellement compté aller en procès, mais il avait misé que l’ex Chef des vizirs n’allait pas supporter la prison et qu’il allait certainement craquer en rendant le butin.
Mais il n’avait pas compté sur la détermination de son ancien homme de main qui avait été mis en confiance par les milliards de francs galubuuriens qu’il avait pris le temps de bien dissimuler.
Donc l’ex Chef des vizirs était déterminé, car il savait aussi que son seul salut était cet argent, il pouvait s’en servir pour entretenir l’intoxication et la propagande orchestrée par une certaine presse, autour de son isolement en prison et surtout pour acheter une partie des membres du parti monarchique.
Mieux cet argent pouvait lui assurer la résurrection politique.
Par contre s’il s’en débarrasse, il est tout simplement mort définitivement.
Quelques mois passés en prison, la bête noire des politiciens fut lancée :
« l’enrichissement illicite ».
Ce délit ou ce crime selon les Etats, est l’arme qui a été créée pour servir d’épée de Damoclès au dessus de la tête des hommes politiques.
Le principe est simple : on prend une période allant du début d’exercice d’une profession ou d’une fonction concernant la personne poursuivie, on fixe la rémunération relative partant de cette période pour finir à une date déterminée. En général on se base sur la déclaration d’impôts.
On retrace toutes les transactions financières sur les différents comptes en banque connus, on détermine la valeur du patrimoine immobilier et autre.
Partant de là on fait la différence entre ce qu’on a gagné et ce qu’on a effectivement en propriété.
Si on trouve que la totalité des biens d’un individu dépasse d’une manière extraordinaire ce que cette personne a gagné ou a hérité, durant sa vie, la justice peut la poursuivre pour enrichissement illicite.
La charge de la preuve est alors renversée (voilà l’entorse faite au principe de la présomption d’innocence), l’individu est chargé alors d’amener la preuve de l’origine de tous ces biens.
En principe (présomption d’innocence) c’est à celui qui « charge » qu’il revient de prouver la culpabilité du défendeur, mais ce dernier n’a pas à prouver son innocence.
Cette présomption d’innocence laisse alors la place à la présomption d’enrichissement illicite liée à la haute fonction dont le présumé coupable était titulaire.
Si le présumé coupable n’arrive pas à prouver jusqu’au dernier centime les origines des biens dont il dispose, alors la justice prononce la sentence : la saisie des biens à hauteur de la valeur relative à la différence entre une somme déterminée et ce que le coupable détient réellement.
En général, les services secrets travaillent à un nettoyage qui consiste à identifier les biens détenus par des prête-noms. Lorsqu’un bien devient suspect dans le cadre de cette procédure le propriétaire fictif est alors chargé de prouver l’origine de ce bien.
Il est très facile, surtout dans les pays du tiers monde d’atteindre un homme politique par le biais de cette procédure.
C’est cette arme qui a dû payer, car l’ex Chef des vizirs savait que Buur ne voulait pas aller en procès et qu’avec cette arme on pouvait le garder en prison pour une bonne dizaine d’années et saisir une bonne partie de ces biens.
De plus, s’il décidait de plonger et faire plonger Buur en rendant public le deal macabre qui est à l’origine de la brouille entre eux, il savait qu’il était politiquement mort et qu’il pouvait dire adieu à son rêve de tenir un jour la barre de Gallubuur.
A l’approche des grandes élections monarchiques, un deal fut trouvé sur un nouveau partage du butin que détenait l’ex Chef des vizirs, ce deal avait été négocié en dehors des avocats de celui-ci, qui ne savaient rien sur les vraies raisons de la brouille entre lui et Buur.
Le deal est le suivant ; le Chef des vizirs sort de prison après avoir versé sur le compte offshore du Roi une partie du butin, il doit disparaître de la scène politique jusqu’après les élections de l’an 7 de la révolution. Le président doit remporter les élections de l’an 7 et dix années après l’ex Chef des vizirs
pourra revenir dans le parti et prendre le pouvoir qu’on lui cèdera.
L’accord fut accepté.
Cependant l’ex Chef des vizirs a pris soin de faire signer à Buur un document par lequel ce dernier reconnaissait que l’origine des fonds était « des fonds politiques ». Buur pressé d’encaisser sa part du butin qui lui servait à financer les élections a signé le document qui, par sa nature même, ne permettra plus la poursuite de l’ex Chef des vizirs pour enrichissement illicite
: Erreur fatale !!!
Pour l’instant ceux qui avaient fourni l’argent objet de cette brouille, n’ont jusqu’à présent pas reçu le secret du Koun, et pire pour eux, aujourd’hui plus que jamais l’affaire du Koun est connue à travers tout le pays et mieux par tous les départements du contre espionnage du Caucasland ainsi que par toutes les comtés du monde.
Katteb continue de veiller au grain et il est sûr qu’un jour très proche le Koun sera un médicament très abordable et disponible dans tout le continent du Négusland, mais aussi dans le Rajaland et le Maoland.
Le Koun aura permis au Gallubuur de réaliser ses grands travaux financés par ceux qui croyaient payer là son prix.
Le Koun ne quittera jamais le Négusland, car il est lui-même partie intégrante, sinon le Négusland lui-même. Le Koun est l’âme de la terre du Négusland, qui est le centre de la terre de Gaïa qui a vu naître le premier homme.
Le Koun, n’existe pas, Ne le cherche pas,
Ne cherche pas ce que tu as…
Ce que tu es.
Nous sommes le Koun.
Qui est Nous ?

mardi 11 août 2009

LA THEORIE DU BLEU DE BRIN


Supposons qu’il existe dans la nature quelque chose qui tue les populations par centaine, milliers, quelque chose qui n’épargne ni les enfants, ni les femmes, quelque chose de terrible et d’effrayant qui décime des villages entiers, des bourgades, des villes, des pays et même un continent entier ( l’Afrique) qui est menacé de disparition, de la même manière que la
grippe dite espagnole qui frappa l’Europe au moyen âge en emportant la moitié de la population.
Supposons que dans une région du Sud du Sénégal, la Casamance, où sévit ce mal, il y a une petite bourgade qui est mystérieusement épargnée : le village de Brin.
Ce village est habité par trois clans apparentés : le Clan des BIAGUI, celui des DIANDY et celui des SAGNA, rejoints plus tard par le clan des BASSENE.
Lorsqu’on se rapproche de près, on se rend compte que ce village est l’unique producteur d’un vin spécial, d’un bleu naturel unique au monde appelé : « le Bleu de Brin. »
Ce vin de palme unique d’une couleur Bleue est obtenu selon un art et un savoir faire plusieurs fois séculaires détenus par certains habitants initiés de Brin.
Vraisemblablement, grâce à ce vin miraculeux, les brinois ont vaincu la maladie, ils ont la santé alors que tout le monde autour d’eux continue d’être fauché mortellement par le mal mystérieux.
Alertées de cette découverte, les populations accourent de partout du Sénégal et du reste de l’Afrique pour recevoir leur sésame : « un verre de Bleu. »
En tant que détenteur du pouvoir étatique, moralement, ne devrons nous pas nous intéresser à cet arbre qui procure ce vin particulier, afin de savoir si
cette boisson n’aura pas les mêmes effets sur le restant de la population ?
Ou bien, allons nous subir le dictat de la communauté scientifique moderne qui impose son processus d’essais pré cliniques et cliniques qui peut durer vingt ans, tout en interdisant l’accès à cette palmeraie de Brin par un contingent de commandos des forces spéciales.
Allons nous attendre que ce vin serve de gavage aux souris, aux rats, singes et autres animaux, dans des laboratoires du Nord, avant de les donner aux mourants ?
Allons-nous attendre que cette communauté scientifique étudie le Bleu de Brin afin de savoir parmi les milliers de molécules quel est le composé actif de ce vin miraculeux qui agit contre le mal ?
Allons nous attendre que les chercheurs sachent pourquoi les palmeraies de Brin donnent un vin si spécial et pas les autres ?
Allons nous attendre au minimum une dizaine d’années d’études sur ces palmiers en laissant les millions de personnes crever comme des mouches ?
L’intérêt des populations, ne sera certainement pas en adéquation avec cette orientation du « Tout scientifique », cependant les gens souhaiteraient que ce vin soit sérieusement étudié afin de savoir s’ il peut être consommé sans danger par l’homme.
C’est ainsi que le vieillard centenaire de Brin, racontait que son grand père a raconté à son tour que son aïeul lui a raconté que ce vin a toujours été consommé sans danger.
Et la légende disait que la couleur Bleue serait le fait d’un ange qui était descendu à Brin il y a de cela plusieurs centaines d’années.
Dès lors si le vin passe avec succès les études de non-toxicité, il pourrait être consommé par le grand public dans l’optique de sauver des millions de vie.
Il est clair que lorsqu’on est en face d’une menace grave de destruction massive des populations due à un agent pathogène (virus, bactérie, prions ou X), la rigueur et la complexité de la méthodologie scientifique doivent être allégées.
Avec cette petite histoire tirée de la pure fiction, l’enseignement qu’on en tire par rapport au PLD1bis (nom du remède) est que ce remède a eu des effets positifs sur des patients sidéens, séropositifs, cancéreux, diabétiques, hépatiques etc.…. et que cette tisane sénégalaise a été sanctionnée par des études de toxicologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).
Concentrons nos efforts donc sur ce vin de palme, et ne soyons pas bornés par la méthodologie scientifique qui peut prendre 15 à 20 ans entre le moment d’une découverte et le moment où le produit est mis à la consommation par le public.
L’urgence nationale, continentale et même mondiale, doit conduire à des dérogations sur la ligne classique en temps de crise, de guerre.
On déclare l’Etat d’urgence et on gèle les lois qui organisent la vie en tant de paix pour des lois adaptées dans les situations de crise. L’ Afrique n’est plus en temps de paix depuis très longtemps. Nous devons amender, alléger les procédures d’acceptation et d’utilisation de ce vin afin de sauver des vies humaines.
La priorité des scientifiques doit être de s’assurer et d’assurer les populations que ce vin est sans danger pour l’homme et efficace contre le mal.
Les vieillards de Brin ont expliqué qu’ils ont bu ce vin et ont vu leurs grands parents le boire sans danger.
Pour le PLD, le très spécial chef du département de Botanique et de toxicologie de la faculté de pharmacie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, spécialiste en pharmacognosie a supervisé et orienté des recherches pour démontrer que le PLD était sans danger pour l’homme.
Le PLD est une tisane sénégalaise ; prenons-le comme telle.