mardi 11 août 2009

LA THEORIE DU BLEU DE BRIN


Supposons qu’il existe dans la nature quelque chose qui tue les populations par centaine, milliers, quelque chose qui n’épargne ni les enfants, ni les femmes, quelque chose de terrible et d’effrayant qui décime des villages entiers, des bourgades, des villes, des pays et même un continent entier ( l’Afrique) qui est menacé de disparition, de la même manière que la
grippe dite espagnole qui frappa l’Europe au moyen âge en emportant la moitié de la population.
Supposons que dans une région du Sud du Sénégal, la Casamance, où sévit ce mal, il y a une petite bourgade qui est mystérieusement épargnée : le village de Brin.
Ce village est habité par trois clans apparentés : le Clan des BIAGUI, celui des DIANDY et celui des SAGNA, rejoints plus tard par le clan des BASSENE.
Lorsqu’on se rapproche de près, on se rend compte que ce village est l’unique producteur d’un vin spécial, d’un bleu naturel unique au monde appelé : « le Bleu de Brin. »
Ce vin de palme unique d’une couleur Bleue est obtenu selon un art et un savoir faire plusieurs fois séculaires détenus par certains habitants initiés de Brin.
Vraisemblablement, grâce à ce vin miraculeux, les brinois ont vaincu la maladie, ils ont la santé alors que tout le monde autour d’eux continue d’être fauché mortellement par le mal mystérieux.
Alertées de cette découverte, les populations accourent de partout du Sénégal et du reste de l’Afrique pour recevoir leur sésame : « un verre de Bleu. »
En tant que détenteur du pouvoir étatique, moralement, ne devrons nous pas nous intéresser à cet arbre qui procure ce vin particulier, afin de savoir si
cette boisson n’aura pas les mêmes effets sur le restant de la population ?
Ou bien, allons nous subir le dictat de la communauté scientifique moderne qui impose son processus d’essais pré cliniques et cliniques qui peut durer vingt ans, tout en interdisant l’accès à cette palmeraie de Brin par un contingent de commandos des forces spéciales.
Allons nous attendre que ce vin serve de gavage aux souris, aux rats, singes et autres animaux, dans des laboratoires du Nord, avant de les donner aux mourants ?
Allons-nous attendre que cette communauté scientifique étudie le Bleu de Brin afin de savoir parmi les milliers de molécules quel est le composé actif de ce vin miraculeux qui agit contre le mal ?
Allons nous attendre que les chercheurs sachent pourquoi les palmeraies de Brin donnent un vin si spécial et pas les autres ?
Allons nous attendre au minimum une dizaine d’années d’études sur ces palmiers en laissant les millions de personnes crever comme des mouches ?
L’intérêt des populations, ne sera certainement pas en adéquation avec cette orientation du « Tout scientifique », cependant les gens souhaiteraient que ce vin soit sérieusement étudié afin de savoir s’ il peut être consommé sans danger par l’homme.
C’est ainsi que le vieillard centenaire de Brin, racontait que son grand père a raconté à son tour que son aïeul lui a raconté que ce vin a toujours été consommé sans danger.
Et la légende disait que la couleur Bleue serait le fait d’un ange qui était descendu à Brin il y a de cela plusieurs centaines d’années.
Dès lors si le vin passe avec succès les études de non-toxicité, il pourrait être consommé par le grand public dans l’optique de sauver des millions de vie.
Il est clair que lorsqu’on est en face d’une menace grave de destruction massive des populations due à un agent pathogène (virus, bactérie, prions ou X), la rigueur et la complexité de la méthodologie scientifique doivent être allégées.
Avec cette petite histoire tirée de la pure fiction, l’enseignement qu’on en tire par rapport au PLD1bis (nom du remède) est que ce remède a eu des effets positifs sur des patients sidéens, séropositifs, cancéreux, diabétiques, hépatiques etc.…. et que cette tisane sénégalaise a été sanctionnée par des études de toxicologie à l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar (UCAD).
Concentrons nos efforts donc sur ce vin de palme, et ne soyons pas bornés par la méthodologie scientifique qui peut prendre 15 à 20 ans entre le moment d’une découverte et le moment où le produit est mis à la consommation par le public.
L’urgence nationale, continentale et même mondiale, doit conduire à des dérogations sur la ligne classique en temps de crise, de guerre.
On déclare l’Etat d’urgence et on gèle les lois qui organisent la vie en tant de paix pour des lois adaptées dans les situations de crise. L’ Afrique n’est plus en temps de paix depuis très longtemps. Nous devons amender, alléger les procédures d’acceptation et d’utilisation de ce vin afin de sauver des vies humaines.
La priorité des scientifiques doit être de s’assurer et d’assurer les populations que ce vin est sans danger pour l’homme et efficace contre le mal.
Les vieillards de Brin ont expliqué qu’ils ont bu ce vin et ont vu leurs grands parents le boire sans danger.
Pour le PLD, le très spécial chef du département de Botanique et de toxicologie de la faculté de pharmacie de l’Université Cheikh Anta DIOP de Dakar, spécialiste en pharmacognosie a supervisé et orienté des recherches pour démontrer que le PLD était sans danger pour l’homme.
Le PLD est une tisane sénégalaise ; prenons-le comme telle.