vendredi 3 décembre 2010

BELLES PAGES 1 CHAP XIV "LE ROI ET LE BUTIN"

Livre disponible à la librairie de France
( à Abidjan)


Je vais vous raconter une petite histoire.
Je ne pourrais donc pas commencer sans le préalable d’usage : “Toute ressemblance entre cette histoire et des faits ou personnes connus n’est que le fruit du pur hasard”.

Il était une fois, il y a de cela des milliers d’années, sur le continent appelé le Négusland, une petite République appelée Galubuur. Ce petit Etat l’était par sa taille, mais jouait un rôle très influent dans le comté.
Le Négusland était un continent très riche en matière première et disposait d’une civilisation plusieurs fois millénaire, mais depuis quelques six cent ans, Négusland était la proie des peuples du continent voisin le caucasland très pauvre en ressources naturelles.
Cependant, Galubuur n’avait pas été doté par dame Nature de ces richesses, il faisait partie des exceptions qui confirmaient la règle. Mais ce pays regorgeait de la première des ressources naturelles « les ressources humaines de qualité » dans tous les domaines.
Pendant des dizaines d’années un homme politique, nommé Buur, le plus populaire des opposants au Roi de l’époque, alors se battait et disait à qui voulait l’entendre qu’il était l’homme qu’il fallait pour le pays. Il se réclamait pannéguslandisme et voulait un Super Etat Fédéral qui regrouperait tous les Etats du Négusland.
Vers la fin de sa carrière politique, après des dizaines d’années dans l’opposition, Buur finit par être nommé Roi du GaluBuur.
A la même période où Buur prenait le pouvoir par les urnes en l’an 1 de la Révolution, un citoyen de Galubur venait de terminer des recherches le SIDA vaincu 237 La vérité en marche
intenses qu’il menait pour trouver un remède contre la terrible épidémie de SIDAN (Système Inventé pour la Destruction des Autochtones de Négusland) qui menaçait l’humanité mais surtout était en train de décimer le Négusland qui était le plus touché.
L’heureux chercheur s’appelait Aliph, il descendait d’une grande lignée de savants en ce qui concerne le savoir du Laam , il était très modeste et s’habillait humblement, à son accent on voyait qu’il ne parlait pas la langue courante de la capitale le Libyen. Il appartenait au clan de Khoussam qui habite l’extrême Est du pays.
Durant l’an 1 de la révolution donc, Aliph venait de boucler ses recherches, et il avait fini de le tester en fin de chaîne sur des êtres humains, le virus du SIDAN tremblait alors, car un mélange secret à base de plantes venait de signer sa mort certaine.
Les plantes étaient cueillies à Gaïa, à l’intérieur des terres où coulaient les eaux qui prenaient leur source dans la fontaine de jouvence.
Alors que plus de deux dizaines d’années s’étaient écoulées, aucun laboratoire, ni chercheurs n’arrivaient à bout du virus qui avait déjà enterré plusieurs millions d’individus.
C’est alors qu’Aliph alla voir le vizir de la santé de Gallubuur pour l’informer de son invention (le Koun) en compagnie d’un homme de science qui avait validé la nouvelle formule médicamenteuse.
Le vizir de la santé avait reçu la nouvelle avec joie, d’autant plus que l’information était accompagnée d’une bonne documentation et de preuves cliniques, biologiques qui venaient d’un homme de métier.
Le vizir de la santé a rejoint le gouvernement de gaalubuur alors qu’il dirigeait le département du SIDAN à l’OMS (l’Organisation Mondial du SIDAN). Le vizir a alors contacté le service des maladies infectieuses pour que des essais pré cliniques et cliniques puissent se faire pour mieux cerner le produit, quant à son niveau de toxicité et son niveau de réponse biologique.
Alors que les scientifiques venaient d’avoir leurs premiers résultats propres, le vizir de la santé était troublé, en fait la découverte était d’autant plus importante que géostratégique, car elle menaçait les intérêts de la première industrie au monde qui brassait un chiffre d’affaire annuel de plus de 400 milliards de Corie intercontinentale.
Le Sidan regroupait en elle-même plusieurs maladies, car elle n’était pas à vrai dire une maladie mais un état. Cet état de dégénérescence immunitaire favorisait l’attaque de l’organisme par tout ce que la nature connaissait le SIDA vaincu 238 La vérité en marche
d’agents pathogènes et c’est là que survenait la fin fatale : la mort.
Un marché très juteux s’était organisé autour du SIDAN et des maladies infectieuses ; il pesait à lui seul 20 milliards de Corie Inter /an ).
Ce marché était tellement lucratif que l’Etat le plus puissant au monde le Cowboyland, avait vu son Roi, Blinton 1er, porter au pouvoir grâce à l’argent de cette industrie, comme jadis l’argent du pétrole l’avait fait pour son prédécesseur.
Les intérêts financiers étaient donc stratégiques et très importants ; cependant à côté de ce bénéfice financier pesaient des intérêts aussi importants : le bénéfice moral.
Les Caucaselandiens faisaient croire aux Néguslandiens que leurs terres étaient maudites par les dieux et ce, depuis le début de la création par une malédiction, et leur intelligence (si on pouvait l’appeler ainsi) était tellement inexistante qu’elle ne pouvait enfanter que de nouvelles épidémies, des guerres et des actes de barbarie à la limite de l’imagination.
Donc le vizir était troublé par cette découverte, car les pays qui détenaient la science des médicaments et le marché étaient très puissants, et c’est d’ailleurs eux qui fournissaient aux pays de Négusland l’argent nécessaire pour diriger leurs populations.
Le vizir de la santé alla décharger son fardeau vers une pointure du pouvoir qui avait facilité sa nomination (le fantôme). Ce dernier lui posa la question suivante :
- Est-ce que Birima Boye est au courant ?
- Non pas encore ?
Birima Boye est celui qui dirigeait en solo, le fameux lobby de la CNLS (Comité Nationale de Lutte contre le Sidan). En réalité, cet individu concentrait entre ces mains des milliards de francs galubuuriens, pour assurer la promotion et le marketing du Sidan et des produits liés.
Birima Boye était très puissant, même les politiciens le courtisaient pour recevoir des subsides, on le craignait, il dirigeait le puissant lobby du Sidan business durant les deux dynasties qui se sont succédées, il ne dépendait aucunement du Roi, il était même plus puissant que les politiques
qui ne pouvaient pas le commander, car il dépendait directement des argentiers caucaslandiens du Roi.
Il déclinerait probablement des postes de vizirats dans le régime tellement, son poste au CNLS lui rapportait.
C’est lui qui distribuait les parts du gâteau en finançant ça et là des projets de lutte ou de prévention contre le Sidan, en fait il organisait le tapage le SIDA vaincu 239 La vérité en marche
marketing du Sidan et de son marché, il fallait que tout le monde sache que la pandémie était toujours là, il fallait assurer l’existence du marché.
Mais avec la découverte du Koun, le pouvoir de Birima Boye allait disparaître comme la neige au soleil.
C’est ainsi que le (fantôme) alla voir Birirma Boye, pour lui proposer un Deal après lui avoir présenté le dossier du vizir de la santé : « Nous voulons notre part du gâteau, sinon le Koun allait frapper ».
Birima Boye présenta le fantôme à ses patrons qui lui remirent le prix de son silence et de sa collaboration.
C’est ainsi que la Comite Nationale de Lutte Contre le Sidan est passée Conseil National de….
Avec ce nouvel organigramme le Chef des vizirs est désormais le Boss de Birima Boye qui est passé secrétaire exécutif du Conseil, c’est ainsi que le chantage des politiques a fini par avoir raison de l’intouchable Birima Boye et de ses mandants. Les malades du Sidan pourront toujours continuer à crever, les politiques n’en ont rien à f…..faire
Tout juste après ce changement, le Galubuur changea de Chef des vizirs, ce dernier fut remplacé par le fantôme qui détenait, alors un petit trésor politique et des recommandations venant de la Gauland qui souhaitait profiter de cette aubaine pour rattraper le Kaizer-land et le Milord-land. Le tout nouveau Chef des vizirs allait donc piloter ce qui allait devenir « l’affaire Koun Faya Koun"
Le nouveau Chef des vizirs était un jeune loup aux dents longues, sûr de lui et très ambitieux ; il était sûr qu’il lui revenait de prendre la relève de Buur malgré la multitude de prétendants.
Le jeune loup comprit alors que cette nouvelle donne, ce remède miracle, risquait de changer l’architecture de l’économie mondiale, il s’aperçut qu’il venait de recevoir entre ses mains l’instrument qui pouvait lui assurer la succession de Buur.
- Etes-vous sûr que ce médicament est bon ? Demanda-t-il à son vizir de la santé
- Oui !
- J’en suis sûr, la science ne ment pas, la réponse est binaire 0 ou 1.
- C’est qui l’inventeur ?
- Un paysan analphabète en gaulandais, un tradipraticien insignifiant, mais il garde toujours en secret le nom des plantes.
- Ceci n’est pas grave on finira par le savoir le moment venu.
- Qui est au courant de l’affaire ?
- L’équipe du service des maladies infectieuses et un vieux professeur.
- Il faut garder le secret, et continuer d’en savoir plus sur le nom des plantes et circonscrire l’étendue de ceux qui savent.
On était déjà au milieu de l’an 2 de la révolution et des essais cliniques sur des patients atteints de Sidan avaient été organisés par le vizir de la santé ; ces essais étaient surveillés de près par ce dernier et son Chef des vizirs, mais durant les tests, les Gaulandais de l’IRDD (Institut de Recherche pour le Développement de la Dépendance) étaient mis au parfum.
Ils ont commencé eux aussi à jouer leur partition et à profiter d’une brèche : ils ont compris que les scientifiques, comme les politiques essayaient de jouer solo avec leur propre mafia, rien ne les empêchait alors de jouer leurs cartes propres. Ils ont ainsi récupéré beaucoup d’informations
durant cette période et transmis à leur centrale de renseignements des tonnes de données.
Vers l’an 3, alors que les malades des essais étaient tous guéris et rentrés chez eux, tous les résultats avaient été bloqués par le service des maladies infectieuses.
C’était alors l’extase totale et l’euphorie dans le cercle privé qui avait préparé ce piège qui devait ensevelir Aliph, pour lui subtiliser sa découverte.
Mais un combat interne existait entre les scientifiques Galuburriens d’une part et d’autre part entre eux et ceux de la Gauland (IRDD).
Finalement ils conclurent un accord, ils avaient décidé de faire d’autres essais sur 2 groupes de 40 patients.
Lorsqu’une meute de loup affamée tombe sur un bébé antilope perdu et blessé, il y a souvent une bagarre entre eux et ne font même pas attention à l’objet de leurs bagarres, car ils se disent que celui-là son sort est déjà jeté, mais réglons d’abord les comptes avec les concurrents.
C’est à peu près dans cette situation que les comploteurs étaient en face de Aliph et son Koun, il ne faisait même pas attention à lui, pire ils le méprisaient.
Durant tout ce temps là donc, pendant presque trois ans, il semblait que le Roi n’était pas au courant de cette histoire que gérait un petit groupe avec le vizir de la santé, son vizir de tutelle, le baron du Sidan business et quelques scientifiques, en collaboration avec les gaulandais.
Un Plan avait été établi…
Pendant que ce petit groupe de criminels forts de leur assurance que personne ne pourra venir déranger leur plan, et qu’ils avaient « tous » les pouvoirs pour le réaliser, ils ne pouvaient pas savoir que Aliph avait le conclu un accord avec un jeune conseiller inconnu et insignifiant qui devait assurer la sécurité de sa propriété : le Koun.
Ce jeune conseiller Galuburrien s’appelait Katteb, il avait « travaillé » le dossier et suivait l’affaire en faisant des voyages entre le Negusland et le Caucasland où il vivait depuis des années.
Katteb avait compris ce qui se passait et savait qu’un complot s’organisait pour détourner les intérêts de son client, mais il avait aussi compris que les comploteurs étaient prêts à tout et avaient les dents longues. Le jeune conseiller avait aussi flairé que le Roi était peut être floué et que probablement tout se passait sur son dos.
C’est ainsi qu’il entreprit la tactique de la bonne vieille stratégie : « Diviser pour mieux régner ».
Katteb rédigea un document intitulé : « Ce que Galubuur risquait de perdre » qu’il remit au Chef des vizirs d’abord, à des membres de la famille du Roi, et au secrétariat de la Monarchie, en respectant l’ordre de la hiérarchie.
La réaction ne s’est pas fait attendre. Contre toute attente, le vizir de la santé fut limogé et toute la presse se demandait pourquoi, car il n y avait aucune raison connue à cette époque. De plus, dans l’unanimité des témoignages, il faisait du bon travail.
Ce limogeage montrait que Buur n’était pas informé, Katteb venait d’avoir ses premiers résultats, son document a dû faire son effet. Le Roi a alors sanctionné le vizir de la santé à cause de son silence suspect sur un dossier d’enjeu mondial.
Le vizir de la santé, pour sa défense soutenait qu’il avait saisi son vizir hiérarchique le Chef des vizirs.
Devant ce limogeage le Chef des vizirs dit à son complice: “Laisses- moi du temps, le Roi j’en fais mon affaire quand il va se calmer tu pourras tranquillement revenir par la fenêtre”.
A ce moment de la crise, le Roi voulait en savoir plus, c’est ainsi qu’un faux inventeur et une fausse histoire sont entrés dans la danse.
Le Chef des vizirs dans la panique et le désordre venait de créer de toute pièce un film et avait choisi ses propres acteurs. Malgré l’entrée en jeux de Katteb, le conseil d’Aliph l’inventeur, les putschistes voulaient vraiment détourner la propriété de cette grande découverte et restaient convaincus qu’avec leurs pouvoirs, ils auraient le dessus sur l’inventeur et son conseil.
Un inventeur créé de toute pièce a été présenté au Roi. Un mur avait alors été dressé entre le Roi et l’équipe de Katteb, il y avait une et une seule version dans l’affaire Koun Faya Koun.
Le Chef des vizirs, reconnut devant le Roi : « Sir, j’avais été effectivement saisi par mon vizir de la santé, mais j’étais en train de réunir les preuves
de la véracité de cette découverte, avant de vous les présenter ».
Pour mieux faire accepter sa version, il avança à son Roi que des recherches avancées ont été menées et qu’il y a même une puissance Caucaslandienne qui est intéressée et que l’inventeur était prêt pour vendre, il m’a accordé la liberté de négocier en son nom. Je suis son représentant,
il m’a donné carte blanche.
Le Roi savait que si le Gallubuur voulait exploiter ce remède, il allait certainement recevoir la foudre des industriels du médicament qui utilisent leurs états caucaslandiens pour sanctionner en fermant les robinets d’investissements, aides bilatérales et multilatérales. Mais il savait aussi que s’il venait à se savoir qu’il a participé à un complot visant à tirer des profits personnels et oublier l’épidémie qui continuait de faucher des millions de néguslandais et surtout les femmes et les enfants qui étaient les plus exposés, cela pourrait à jamais entacher gravement sa royauté et même après sa mort.
Après réflexions, le Roi se dit : aussi importante soit elle, cette découverte est privée, c’est son propriétaire qui décide et je ne pense pas que cela se saura, je me débrouillerai pour circonscrire cette découverte.
A ce moment là ceux qui sont venus l’informer de cette découverte ne lui ont pas dit qu’eux-mêmes l’ont été grâce à un jeune consultant à travers un document intitulé « Ce que Gallubur risque de perdre ».
Ils lui ont seulement dit que grâce à leur travail et leur efficacité ils ont découvert ce grand dossier.
Un Etat caucaslandien le Gauland était principalement intéréssé, et comme leur industrie pharmaceutique était à la traîne loin derrière les états caucaslandiens leader, il voulait utiliser cette découverte pour devancer tout le monde.
Le Chef des vizirs a mis le Roi dans la confidence : « Nous avons une offre de cadeau de la part de la Gauland : des centaines de milliards de FG, ils veulent le Koun ». Nous pourrons le partager avec l’inventeur et constituer des fonds politiques pour anéantir l’opposition et gagner les élections.
En plus ils sont prêts pour financer des programmes de grands travaux publics, ils ont même décidé d’annuler la totalité de la dette bilatérale et plaider l’annulation des dettes multilatérales.
Les yeux du Roi brillaient…
De plus j’avais démarché quelques milliardaires larabéens, je leur ai dit que c’est un très grand « Cheikh » qui a reçu cette révélation d’Allah et que cela fera avancer leur religion dans le monde.
Le Roi savait qu’en acceptant cela, ils allaient satisfaire leurs propres intérêts politiques et artisans mais allaient sacrifier les intérêts de la population.
Pire, il savait que les malades du Sidan allaient encore attendre des années encore pour espérer avoir leur remède, probablement qu’ils n’ allaient jamais avoir leur remède efficace à 100%, car l’industrie du médicament vend de la santé et n’aime pas les remèdes. Cette crainte du Non
remède était d’autant plus vraie que le Sidan touchait plus les habitants du Négusland que ceux du Caucasland.
Qu’à cela ne tienne !
Si l’inventeur est d’accord pour vendre, après tout, c’est sa propriété….Il venait de se donner une bonne conscience afin de pouvoir sans état d’âme organiser un banquet copieux sur fonds de sidan business.
Les éléments constitutifs du crime contre l’humanité et génocidaire, le plus terrible et le plus ignoble que la race humaine ait connu, étaient en train d’être réunis.
Les centaines de milliards avaient été partagés en trois parts : une pour le faux inventeur, les deux autres pour le Roi et Chef des vizirs.
Cependant, en dehors de l’accord avec la Gauland, des accords parallèles avaient été scellés avec des groupes pharmaceutiques, qui eux aussi avaient versé une rançon pour ne pas que le Koun soit mis sur le marché.
Dans certains pays riches du Négusland très touché, on avait aussi noté des tractations secrètes.
Les puissances de Caucasland productrices de médicament faisaient alors les yeux doux à Buur, les dettes publiques étaient annulées, les travaux publics financés, de nouveaux crédits accordés, Buur recevait des décorations et distinctions honorifiques ça et là entre l’an 3 de la révolution et
l’an 5.
Les milliards coulaient vraiment à flot à Gallubuur et on en dépensait à tour de bras. Tout cela s’est fait sur le dos du vrai inventeur, du peuple Galluburien et des Neguslandais.
Katteb comprit alors que la guerre avait été déclarée par les comploteurs et que son client et lui étaient probablement des ennemis à éliminer, car les politiques sont entrés malgré eux dans un engrenage tel que la solution était l’élimination de tous ceux qui pourraient mettre à nu leur crime cynique.
C’est alors que l’idée de la publication d’un manuscrit a été adoptée par Katteb, pour sauver des vies, sa propre vie et celle de Aliph, des millions de vies, car les malades du sidan aussi avaient le droit à la vie, ce droit même que la magouille des politiques avait foulé des pieds.
Le livre fut édité pour le compte de son auteur Katteb et publié. Le processus d’édition a été fait sans aide extérieure aucune et avec toutes les difficultés du monde, mais finalement le livre vit le jour.
Avec cette publication le compte à rebours du processus d’implosion de la plus terrible des bombes économiques, que l’humanité n’ait jamais connu, venait d’être enclenché : la bombe du Koun.
Durant la semaine où le Roi a reçut son exemplaire de livre, le Chef des vizirs a été limogé à la surprise de tout le monde, une histoire de détournement de denier public avait été évoquée, concernant ce qui est devenu « l’affaire des grands chantiers de Pékéss ».
Plusieurs autres personnes avaient été limogées, dont le grand maître des services secrets de Gallubuur, l’ambassadeur de Gauland, le vizir de l’intérieur et bien d’autres.
En réalité ce qui s’est passé, c’est que le Roi est devenu très vulnérable et exposé avec la publication du livre, car son deal risquait de faire jour, et pire encore, son Chef des vizirs lui a menti en lui présentant un autre inventeur et maintenant, le vrai avec son conseil étaient en train de saisir le monde.
Après le limogeage, le Roi réclamait au Chef des vizirs une sorte de « remboursement du non dû » qui portait sur la part du faux inventeur mais aussi sur celle du désormais ex homme de confiance. Comme c’est le Chef des vizirs qui supervisait les collectes, c’est donc lui qui savait exactement le montant ainsi récupéré.
Le Chef des vizirs qui savait que le Roi ne pouvait le poursuivre pour le remboursement d’un « Butin » refusa de rembourser un seul centime, d’autant plus qu’il savait qu’il n’avait plus le pouvoir et que sa seule garantie était l’argent qu’il avait injustement accumulé. Il se précipita pour dissimuler toutes les traces de ce butin.
Un an après le limogeage, Katteb continuait toujours sa campagne solitaire d’information avec son livre il avait même scellé un partenariat avec l’Etat le plus puissant du Négusland, le ZuluKunda, qui était aussi l’état le plus atteint du sidan.
Il n’a pas été difficile pour cet Etat de valider les prétentions du Koun. En fait, la chimie avait besoin de moins d’une minute pour donner des résultats positifs ou négatifs d’une réaction concernant une extraction liquide sur une cible pathogène.
Sachant qu’il ne pouvait obtenir de son ex vizir l’argent qu’il lui demandait de restituer, l’affaire des chantiers de Pékess finit par envoyer celui-ci en prison.
Mais le Chef des vizirs a pourtant cherché à tordre aussi le bras au Roi, en donnant des indices, en parlant de « partage du butin » dans un célèbre CD qui avait été distribué à la presse.
Cependant, durant cette période, personne ne voulait entendre parler de l’origine réelle de ce butin qui commence à bruler les mains, mais toute l’opposition et les média souhaitaient parler de cabbale politique destiné à éliminer un concurrent au Roi et à son fils.
L’ex Chef des vizirs s’est engouffré dans cette brèche et a utilisé son butin pour alimenter cette propagande.
L’un des impacts recherchés par la publication du livre fonctionna magnifiquement : le drainage dans la capitale de Gallubuur de toute la crème de l’espionnage des pays du caucasland, afin que tout le monde sache qui est le vrai propriétaire et que le monopole de l’information échappe à
Galubuur et éviter ainsi qu’il l’utilise comme monnaie d’échange au profit de ses intérêts privés.
Aucune puissance Caucaslandienne ne va vouloir qu’une autre s’approprie à elle seule cette découverte, les puissances leader dans le domaine pharmaceutique vont vouloir assurer la conservation de leur domination sur les autres, qui elles, vont vouloir avec cette découverte rattraper sinon dépasser les leaders.
Le Caucasland a une culture mercantile de compétition et de domination et cela Katteb l’a bien compris. Maintenant le Koun était devenu un objet de convoitise et il est donc devenu public, car les représentations des monarchies ont toutes transmis l’information.
Le pouvoir savait désormais qu’il avait perdu le contrôle du Koun, désormais on savait qui étaient les vrais propriétaires et comment ils ont échappé aux machinations des politiques et des scientifiques galluburiens.
Le département d’Etat du Cowboyland (l’Etat le plus puissant du Caucasland) a dépêché Condolsa Vice la dame de fer du Département d’Etat, elle était accompagnée du boss de Tsizer, le leader galactique de l’industrie pharmaceutique, pour annoncer la couleur, ils sont venus sous
le couvert d’une conférence internationale. Le Cowboyland allait financer la construction à Gaalubuur un grand centre économique, dans le site de Gamniadio, avec un tissu industriel de pointe, notamment des laboratoires de médicament.
Cette visite a été précédée par celle du Président du Cowboyland.
Le Zuluukunda a dépêché son vizir des services secrets à Galubuur après la visite du Roi Chakala accompagnée d’une forte délégation, la Gauland a dépêché son vizir de la santé qui a annoncé la construction d’infrastructure industrielle de production de médicament. Cette visite avait été précédée aussi de celle du Président Gaulandais.
Le bras de fer avait commencé entre les deux blocs du Caucasland, la nouvelle et l’ancienne terre pour le contrôle du Koun, le zulukunda qui était l’Etat le plus puissant du Négusland (très affecté par le sidan) était au milieu de cette confrontation.
Quelques mois après l’emprisonnement du Chef des vizirs, l’affaire des chantiers de Pékéss ne convainquait toujours pas, car le dossier était vide.
Buur savait qu’il ne pouvait faire traîner le dossier longtemps sans procès, mais il savait que s’il allait en jugement il allait perdre, car ce serait un non lieu. En fait, Buur n’a jamais réellement compté aller en procès, mais il avait misé que l’ex Chef des vizirs n’allait pas supporter la prison et qu’il allait certainement craquer en rendant le butin.
Mais il n’avait pas compté sur la détermination de son ancien homme de main qui avait été mis en confiance par les milliards de francs galubuuriens qu’il avait pris le temps de bien dissimuler.
Donc l’ex Chef des vizirs était déterminé, car il savait aussi que son seul salut était cet argent, il pouvait s’en servir pour entretenir l’intoxication et la propagande orchestrée par une certaine presse, autour de son isolement en prison et surtout pour acheter une partie des membres du parti monarchique.
Mieux cet argent pouvait lui assurer la résurrection politique.
Par contre s’il s’en débarrasse, il est tout simplement mort définitivement.
Quelques mois passés en prison, la bête noire des politiciens fut lancée :
« l’enrichissement illicite ».
Ce délit ou ce crime selon les Etats, est l’arme qui a été créée pour servir d’épée de Damoclès au dessus de la tête des hommes politiques.
Le principe est simple : on prend une période allant du début d’exercice d’une profession ou d’une fonction concernant la personne poursuivie, on fixe la rémunération relative partant de cette période pour finir à une date déterminée. En général on se base sur la déclaration d’impôts.
On retrace toutes les transactions financières sur les différents comptes en banque connus, on détermine la valeur du patrimoine immobilier et autre.
Partant de là on fait la différence entre ce qu’on a gagné et ce qu’on a effectivement en propriété.
Si on trouve que la totalité des biens d’un individu dépasse d’une manière extraordinaire ce que cette personne a gagné ou a hérité, durant sa vie, la justice peut la poursuivre pour enrichissement illicite.
La charge de la preuve est alors renversée (voilà l’entorse faite au principe de la présomption d’innocence), l’individu est chargé alors d’amener la preuve de l’origine de tous ces biens.
En principe (présomption d’innocence) c’est à celui qui « charge » qu’il revient de prouver la culpabilité du défendeur, mais ce dernier n’a pas à prouver son innocence.
Cette présomption d’innocence laisse alors la place à la présomption d’enrichissement illicite liée à la haute fonction dont le présumé coupable était titulaire.
Si le présumé coupable n’arrive pas à prouver jusqu’au dernier centime les origines des biens dont il dispose, alors la justice prononce la sentence : la saisie des biens à hauteur de la valeur relative à la différence entre une somme déterminée et ce que le coupable détient réellement.
En général, les services secrets travaillent à un nettoyage qui consiste à identifier les biens détenus par des prête-noms. Lorsqu’un bien devient suspect dans le cadre de cette procédure le propriétaire fictif est alors chargé de prouver l’origine de ce bien.
Il est très facile, surtout dans les pays du tiers monde d’atteindre un homme politique par le biais de cette procédure.
C’est cette arme qui a dû payer, car l’ex Chef des vizirs savait que Buur ne voulait pas aller en procès et qu’avec cette arme on pouvait le garder en prison pour une bonne dizaine d’années et saisir une bonne partie de ces biens.
De plus, s’il décidait de plonger et faire plonger Buur en rendant public le deal macabre qui est à l’origine de la brouille entre eux, il savait qu’il était politiquement mort et qu’il pouvait dire adieu à son rêve de tenir un jour la barre de Gallubuur.
A l’approche des grandes élections monarchiques, un deal fut trouvé sur un nouveau partage du butin que détenait l’ex Chef des vizirs, ce deal avait été négocié en dehors des avocats de celui-ci, qui ne savaient rien sur les vraies raisons de la brouille entre lui et Buur.
Le deal est le suivant ; le Chef des vizirs sort de prison après avoir versé sur le compte offshore du Roi une partie du butin, il doit disparaître de la scène politique jusqu’après les élections de l’an 7 de la révolution. Le président doit remporter les élections de l’an 7 et dix années après l’ex Chef des vizirs
pourra revenir dans le parti et prendre le pouvoir qu’on lui cèdera.
L’accord fut accepté.
Cependant l’ex Chef des vizirs a pris soin de faire signer à Buur un document par lequel ce dernier reconnaissait que l’origine des fonds était « des fonds politiques ». Buur pressé d’encaisser sa part du butin qui lui servait à financer les élections a signé le document qui, par sa nature même, ne permettra plus la poursuite de l’ex Chef des vizirs pour enrichissement illicite
: Erreur fatale !!!
Pour l’instant ceux qui avaient fourni l’argent objet de cette brouille, n’ont jusqu’à présent pas reçu le secret du Koun, et pire pour eux, aujourd’hui plus que jamais l’affaire du Koun est connue à travers tout le pays et mieux par tous les départements du contre espionnage du Caucasland ainsi que par toutes les comtés du monde.
Katteb continue de veiller au grain et il est sûr qu’un jour très proche le Koun sera un médicament très abordable et disponible dans tout le continent du Négusland, mais aussi dans le Rajaland et le Maoland.
Le Koun aura permis au Gallubuur de réaliser ses grands travaux financés par ceux qui croyaient payer là son prix.
Le Koun ne quittera jamais le Négusland, car il est lui-même partie intégrante, sinon le Négusland lui-même. Le Koun est l’âme de la terre du Négusland, qui est le centre de la terre de Gaïa qui a vu naître le premier homme.
Le Koun, n’existe pas, Ne le cherche pas,
Ne cherche pas ce que tu as…
Ce que tu es.
Nous sommes le Koun.
Qui est Nous ?

2 commentaires:

  1. La maladie du vih au cours des 3 dernières années et des douleurs douloureuses à manger et la toux sont des cauchemars, en particulier la première année. À ce stade, le système immunitaire est sévèrement affaibli et le risque de contracter des infections opportunistes est beaucoup plus grand. Cependant, tous les séropositifs ne développeront pas le sida. J'ai commencé à prendre des antirétroviraux pour éviter une mort prématurée, mais je croyais en Dieu qui me guérirait un jour. En tant que brevet pour le VIH, nous vous conseillons de prendre des traitements antirétroviraux pour réduire nos chances de transmission du virus à d'autres personnes, il y a quelques semaines, je suis allé à la recherche sur Internet si je pouvais obtenir des informations sur le traitement du VIH par la phytothérapie. Sur ma recherche, j'ai vu le témoignage d'une personne qui avait été guérie du VIH et qui s'appelait Achima Abelard. et un autre brevet concernant le virus de l’herpès, Tasha Moore, témoignant à propos de ce même homme, appelé le Dr Itua Herbal Center.J'ai été ému par le témoignage et je l’ai contacté par son adresse Email.drituaherbalcenter@gmail.com. Nous avons bavardé et il m’a envoyé une bouteille de Après l'avoir bu, il me demande de passer un test pour savoir comment j'ai mis fin à ma vie de brevet d'invention contre le vih, je suis guéri et libre d'Arv Pills.Je lui suis toujours reconnaissant. Drituaherbalcenter .Ici son numéro de contact +234 8149277967 ... Il m'assure qu'il peut guérir la maladie suivante..Virus, cancer, virus de l'herpès, épilepsie, fibromyalgie, SLA, hépatite, maladie de Parkinson, maladie génique, fibrodysplasie osseuse progressive, facteur V, mutation familiale, insomnie familiale fatale , Maladie de Dupuytren, fibrodysplasie osseuse, syndrome de toxicité de la fluoroquinolone, maladie inflammatoire de l'intestin, maladie de Huntington, diabète, fibromes ...

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  2. Le Dr Itua guérit mon VIH, je consomme des ARV depuis 10 ans. J'ai eu des douleurs jusqu'à ce que je rencontre le Dr Itua sur le site de blogs. Je lui ai envoyé des informations détaillées sur mon VIH et ma localisation. Je lui ai tout expliqué et il m'a dit qu'il n'y avait rien à craindre de cela, il me guérirait. , il m’a donné la garantie, il m’a demandé de payer les frais d’objets afin que, quand je serai guéri, je lui témoignerai ma gratitude et témoigner de ses herbes médicinales, c’est ce que je vais faire pour le reste du VIH. et autre maladie peut voir le bon travail du Dr Itua.J'ai reçu son médicament à base de plantes par le service de messagerie EMS qui a livré à mon bureau de poste dans les 5 jours ouvrables.Dr Itua est un homme honnête et je l'apprécie pour son bon travail.Ma grand-mère a appelé de l'apprécier et de laisser le reste de mes amis l'aimer aussi, est-ce une joie pour moi que je ne suis pas obligé de prendre des pilules et que cette grosse femme est un cauchemar.Vous comprendrez de quoi je parle si vous avez le même problème que j'étais Je suis libre et en bonne santé. Merci au Dr Itua Herbal Center. J'ai aussi son calendrier. qu'il m'a récemment envoyé, il a guéri toute sorte de maladie comme le cancer, l'herpès, la fibromyalgie, le vih, l'hépatite B, le foie / les reins inflammatoires, l'épilepsie, l'infertilité, les fibromes, le diabète, Dercum, Copd et aussi le retour de l'ex-amant .. Voici son contact .drituaherbalcenter @ gmail.com Ou Whats_app Numéro +2348149277967

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