jeudi 19 novembre 2009

Article de Presse Août 2009

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A paraître - Le Sida est vaincu ; la vérité en marche : Wade, Idy et l’argent de la pandémie

A paraître - Le Sida est vaincu ; la vérité en marche : Wade, Idy et l’argent de la pandémie Convertir en PDF Version imprimable Suggérer par mail
11-08-2009

Jack Diop, auteur d’un livre qui paraîtra bientôt -le manuscrit est terminé- soutient que pendant ces cinq dernières années, ses recherches, investigations et analyses, l’ont conduit à se demander si la brouille entre le Président Wade et son ancien Premier ministre Idrissa Seck n’a pas pour origine la manne de milliards du Sida qui s’est abattue sur le Sénégal après l’annonce de la découverte d’un remède contre cette pandémie par un tradipraticien qu’il conseille et représente. L’auteur soutient être parti d’un faisceau de faits, même s’il ne les révèle pas tous, préférant réserver la primeur aux lecteurs de son livre.

Dans cette partie de son livre dont il a accepté de lever un coin du voile, l’auteur du livre réédité sous le titre Le Sida est vaincu : la vérité en marche, croit trouver une explication à la pluie de milliards qui s’est abattue sur le Sénégal à partir de 2003. Pourtant, un an auparavant, rappelle-t-il, «le Sénégal a atteint son point d’achoppement à l’initiative Ppte (Pays pau­vres très endettés), mais n’a pas été retenu, même pour une annulation partielle de sa dette, alors que 18 pays africains étaient retenus pour des annulations de leurs dettes». C’est à la même année, précisément en juin, se souvient M. Diop, que «le Pr Eva Marie Coll Seck, alors ministre de la Santé, autorise des essais pré-clini­ques et cliniques à l’hôpital Uni­ver­sitaire de Fann», sur le remède de L.D. Puis, un an plus tard, en novembre 2003, «le ministère de la Recherche scientifique autorise des essais cliniques sur des dizaines de malades du Sida». Or, curieusement, souligne Jack Diop, c’est à partir de cette année qu’une averse de milliards tombe sur le Sénégal. «En février 2004, l’Union européenne lance, au Sénégal, en grandes pompes, le plus grand programme de santé du monde (600 millions d’euros, soit 383 milliards de FCFA), qui vise particulièrement des essais cliniques sur le Sida», relève Jack Diop. Ce dernier ajoute que «ce même mois, une crème des instituts de recherche français emboîte le pas à l’Union européenne pour financer des recherches sur le Sida». A l’épo­que, se souvient-il, son cabinet Jack Consulting, avait sorti un communiqué de presse «pour dénoncer une tentative de détournement du nouveau remède et pour annoncer la sortie d’un livre («Le Sida est vaincu : la face cachée d’une découverte»). Deux mois après, c’est «l’annulation du défilé du 4 avril qui devait se tenir à Thiès», un mois avant la sortie du livre, en mars 2004 précisément. Or, c’est «à la même période qu’intervient le limogeage de l’ancien Pre­mier ministre Idrissa Seck, pour une histoire de gros sous», fait remarquer Jack Diop. Ce dernier revient aussi sur «une audience, en juin 2004, entre le président de la République et l’inventeur du remède», en sa présence en tant que conseil de ce dernier. Lors de cette audience, Me Wade «décide d’instituer un collège de scientifiques sénégalais qu’il a appelé «L’équipe de Dakar», rapporte l’auteur du livre. Qui constate que «depuis lors, c’est le black-out total».

LES CHANTIERS DU SIDA
Face à ce black-out du Sénégal, Jack Diop rappelle que lui et l’inventeur du remède sont parvenus, en juil­let 2004, à signer un protocole de re­cherches avec IKS South Africa. Quel­ques jours après, le 29 juillet no­tamment, «le quotidien national Le So­­­leil annonce que la deuxième pha­se du programme de santé Pdis, fi­nancé par les bailleurs de fonds, sera d’un montant de 722 milliards de Fcfa». Et, ne dites pas à Jack Diop que la venue au Sénégal, «en septembre 2004 du Président Thabo Mbecki en compagnie du patron de IKS SA, de Frederik De Clerk et de partenaires financiers», était une simple coïncidence. Non plus que c’était un ha­sard, quand, à «cette même période, le Sénégal se voit annuler l’intégralité de ses dettes vis-à-vis du Club de Paris, du G8, de la Banque mondiale et du Fmi».
A côté de ces «faits», l’auteur met en corrélation l’éclatement de l’affaire des chantiers de Thiès, avec l’arrestation puis l’emprisonnement de l’ancien Premier ministre. Mais, Jack Diop, son auteur, n’emprunte pas, comme la presse, relève-t-il, le chantier d’une «cabale politique». Surtout après avoir lu «en septembre 2005, une révélation dans un article du quotidien L’Observateur intitulé : «Idrissa Seck avoue les véritables raisons de sa brouille avec Wade.» Dans cet article, rappelle M. Diop, Idrissa Seck déclarait : «Je n’ai touché à aucun sou de l’Etat du Sénégal. Ce sont des chèques dont le propriétaire est con­nu et sera connu de tous le moment venu.» Jack Diop, lui, a la certitude que «c’est pour éviter des poursuites que l’ancien Pm qualifie l’argent qu’il détient de fonds politiques». Toujours est-il, fait remarquer notre interlocuteur, qu’«en 2009, les juges de la Haute Cour de Justice prononcent le non-lieu total concernant les accusations de détournement de deniers pu­blics, lié aux grands travaux de Thiès». Jack Diop remarque que «Idrissa Seck refuse toujours de révéler aux citoyens sénégalais l’origine véritable de cet argent». Puis, de se poser ces questions: «Idrissa Seck a-t-il utilisé ce remède comme monnaie d’échange ? Le propriétaire des «chè­ques de Idrissa Seck», est-il le propriétaire du remède ?» Avant de répondre ainsi : «Les Sénégalais, les Africains et le monde ont le droit de savoir, car lorsque la Vérité est en marche…rien ni personne ne peut l’arrêter ; elle est seulement retardée.» Un retard que comblera la prochaine parution de son livre ? Une affaire à suivre…

Par Soro DIOP - sodiop@lequotidien.sn

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